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Mar 04

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Municipales à Brive : présentation de la liste « Brive en Transition »

La présentation de la liste des candidats de « Brive en Transition » s’est déroulée vendredi 28 février 2014 à la salle Dumazaud à Brive.

Véronique Seillé, co-secrétaire du PG19, conseillère municipale sortante et candidate pour le PG, est intervenue pour expliquer et éclairer les raisons de la présence des candidats du PG dans cette liste.




POURQUOI LE PG A REJOINT LA LISTE

BRIVE EN TRANSITION ?


Je pourrais vous répondre en reprenant les mots à peine déformés de Montaigne : «si l’on me presse de dire pourquoi, je sens que cela ne se peut exprimer qu’en répondant : parce que c’était eux, parce que c’était nous ».

Mais au-delà de cet aspect amical, c’est bien la dimension politique qui nous a rapprochés, comme dans environ 83 villes en France.

ALORS POURQUOI :

Parce qu’au Parti de Gauche 19 nous avons unanimement voté en janvier 2013 pour l’indépendance et l’autonomie par rapport au Parti Socialiste, dans le respect de la stratégie du FDG, pour le rassemblement d’une gauche écosocialiste afin d’incarner l’alternative.


Parce que même après la décision, fin décembre 2013, de nos partenaires communistes du FDG de se rallier à la liste du Député-Maire allant jusqu’à la droite, nous avons maintenu notre cap, de façon claire et cohérente car la politique oblige à une tenue morale. C’est la noblesse de la politique d’assumer ses choix, de les défendre et de ne jamais mettre ses principes entre parenthèses.


Parce que localement, nous avons partagé avec EELV, depuis 2012, des élans collectifs de militantismes populaires : contre les gaz de schiste et le permis de Brive, l’ANI, la réforme des retraites, la LGV, NDDL, la politique d’austérité du gouvernement et son renoncement à l’écologie.


Parce que notre réflexion parallèle, puis conjointe, a débouché sur une évidence : nous avions à travailler ensemble. Nous travaillons donc ensemble et bien. Sans renoncer à nos idées, ni à EELV, ni au PG, nous proposons ici le même choix pour cette élection, la même vision de la société marquée par une véritable transformation sociale et écologique car ce sont nos idées qui fécondent la réalité.


Parce qu’en plaçant l’humain au cœur de nos préoccupations, nous estimons que c’est au plus grand nombre de régler les problèmes du grand nombre. Nous avons collectivement exploré de nouvelles manières de vivre ensemble qui en appellent à l’imagination et à l’invention pour une vraie démocratie sociale.


Parce qu’au Parti de Gauche, notre triptyque est : écologie, socialisme et république et que ce projet municipal, comme celui du Front de Gauche, conjugue cette exigence de justice sociale et de préservation de l’environnement.


Parce que nous voulons faire de Brive et de son territoire un espace libéré fonctionnant collectivement, équitablement, humainement, horizontalement, délibérativement et respectueusement des autres : êtres humains, vivants et nature.


Parce que nous pensons tous que la commune est une base de résistance formidable à l’austérité décrétée ainsi qu’à la casse du socle des solidarités, hier par la droite, et plus grave, aujourd’hui par le gouvernement en place.


Parce que nous sommes la seule liste de gauche ; celle qui peut faire revenir aux urnes les déçus et les orphelins d’une représentation politique ; nous sommes là, fidèles à nos convictions, fermes et distincts.


Parce que nous partageons la même joie à être ensemble. Elle est notre dénominateur commun qui vaincra tous les obstacles et les mesquineries. Et si le malheur est contagieux, le bonheur l’est aussi !


Parce qu’au Parti de Gauche, comme chez nos amis citoyens et ceux d’EELV nous ne lâcherons rien pour donner une réalité au droit au bonheur pour tous. Et comme nous sommes des partageux, nous souhaitons que partout éclosent des villes en transition, des implications citoyennes dans la gestion de la Cité pour retrouver le goût des bonheurs simples et des jours heureux.

Pour faire société, nous sommes capables de tout !


Enfin, au Parti de Gauche, nous aimons terminer par de la poésie, alors ces quelques strophes tirées de « J’avoue que j’ai vécu » de Pablo NERUDA résument notre horizon commun :



Je veux que l’immense majorité,

La seule majorité : tout le monde,

Puisse parler, lire,

Écouter, s’épanouir.



Je n’ai jamais compris la lutte

Autrement que comme un moyen

D’en finir avec la rigueur.


J’ai pris un chemin

Car je crois que ce chemin

Nous conduit tous

A cette aménité permanente.



Je combats pour cette bonté

Générale, multipliée, inépuisable.

 

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