Fév 23

Cantonales : Programme départemental de « Corrèze, terre de gauche »

Œuvrer pour un département bien à gauche

Le Parti Communiste Français, le Parti de Gauche, et le Nouveau Parti Anticapitaliste, avec le soutien de la FASE (Fédération pour une Alternative Sociale et Ecologique) et des Alternatifs, poursuivent la démarche qui a prévalu, dans le cadre de la liste « Limousin Terre de Gauche », lors des élections régionales de 2010.

Si ce scrutin cantonal présente des enjeux locaux, il aura également une signification politique nationale à quelques mois des élections présidentielles et législatives, mais aussi au regard du mouvement de lutte sur la question des retraites. Nos formations ont pour ambition de rendre majoritaire à terme une alternative à la logique du système capitaliste et des modèles productivistes. D’autres choix, d’autres modes de gestion que ceux imposés par les tenants du capitalisme peuvent prévaloir. Il s’agit de battre la droite et de changer les rapports de force à gauche dans le département, et de rassembler en faveur de la ligne de transformation sociale.

En Corrèze, nos formations affirment leur volonté de :

faire barrage sans ambiguïté à la droite au second tour. Le désistement pour le candidat de gauche arrivé en tête au premier tour impliquera une réciprocité intégrale à l’échelle départementale.

former à l’issue du scrutin, au sein de la majorité de gauche, un groupe autonome, dans lequel la liberté de vote et d’expression publique pour chaque formation et chaque élu sera un principe reconnu et admis par tous.

La volonté de chacune de nos formations est de porter des projets de transformation sociale réelle dans le département.

Les élus « Corrèze, terre de gauche » remettront en cause, dans les dossiers qu’ils auront à traiter, les logiques purement comptables pour faire place à des logiques fondées sur la satisfaction des exigences sociales, démocratiques, écologiques et citoyennes.

En conclusion, nous voulons battre la droite et impulser à gauche une autre politique !

Pour une autre politique environnementale

La problématique environnementale ne constitue pas pour nous un supplément d’âme ni un niveau marché. C’est pourquoi la ligne verte est le fil conducteur de l’ensemble de nos propositions. Sachant que rien n’est écrit d’avance, nous consulterons, favoriserons les rencontres entre les différents acteurs des communes, du département, de la Région ou de l’Etat, pour mener à bien les projets prenant en compte l’environnement et favorisant le développement durable.

Renforcer les solidarités et le lien social

Les actions de solidarité du département doivent constituer un fort « bouclier social » contre la précarisation et les atteintes aux droits sociaux. Nous agirons en faveur des populations les plus fragilisées par les difficultés sociales, par l’âge et le handicap, par toutes les formes de précarité.

Une vie meilleure pour les personnes âgées

Nous serons exigeants dans la confirmation de la politique du département en faveur des personnes âgées. Nous soutiendrons l’élargissement des mesures sociales d’aide à l’autonomie et favoriserons la rénovation et l’extension des EHPAD proposant des conditions d’accès abordables. Nous agirons pour la prise en charge publique de la dépendance physique ou morale.

Une ambition éducative pour les jeunes

Nous nous attacherons à développer une offre de loisirs, de culture, et de sports en direction des jeunes, notamment au travers de projets d’éducation populaire. La pratique du sport pour tous doit être au cœur des choix du Conseil Général en termes de subventions et d’infrastructures.

Une vraie prise en charge du handicap

Le département doit également poursuivre le travail en direction des personnes handicapées en déployant davantage de moyens.

Nous œuvrerons notamment à un plan d’urgence pour la mise en accessibilité des collèges et la mise à disposition d’aides techniques à caractère pédagogique pour permettre une scolarisation pleine et entière des élèves atteints d’un handicap.

Nous travaillerons à la mise en place d’une convergence concrète des dispositifs à l’égard des personnes atteintes d’un handicap, quel que soit leur âge et notamment :

une refonte du financement des services d’aide à domicile,

un renforcement de la coordination entre les différents acteurs sanitaires et médico-sociaux pour un soutien à domicile de qualité,

la transformation des Maisons départementales des personnes handicapées en Maisons départementales de l’autonomie

Une politique sociale juste

Nous voulons faire du logement un droit pour tous. Nous n’exonérons pas l’Etat, garant de ce droit. Mais nous nous engageons à agir pour inscrire cette question au cœur de la politique départementale, encourageant le développement, partout, de logements sociaux de qualité, que ce soit par des rénovations ou des constructions nouvelles ambitieuses et économisatrices d’énergie.

Accorder un soutien accru au monde associatif

Nous porterons une attention toute particulière au soutien du secteur associatif, dans un esprit d’éducation populaire, parce qu’il est le terreau du lien social et d’un projet de société forts.

L’assemblée départementale doit défendre, dans ce cadre aussi, les choix de justice sociale et de laïcité. Cela concerne en particulier l’éducation, la culture, l’information et les télécommunications, tel est notre engagement.

Priorité à l’emploi

L’emploi est la préoccupation première des Français. La Corrèze n’échappe pas à ce phénomène. Le tissu industriel de notre département souffre des fusions, des délocalisations, des conséquences de la spéculation financière. Les perdants sont, en premier lieu, les salariés qui voient leurs conditions de travail détériorées, la précarité aggravée, les emplois menacés. La jeunesse aussi est concernée dans ses perspectives d’avenir professionnel. Cette dégradation induit la désertification de certains de nos territoires collatéralement à l’exode des petites et moyennes entreprises, des commerces, de l’artisanat.

Les élus de « Corrèze, terre de gauche » agiront pour associer toutes les forces économiques et sociales aux objectifs et décisions du Conseil Général en la matière. Il est urgent d’imposer des moratoires sur les suppressions d’emplois, les restructurations ou délocalisations. En appui des mouvements revendicatifs, il s’agira d’obtenir du Préfet qu’il suspende ces opérations et permette aux comités d’entreprises et délégués du personnel de faire valoir des propositions alternatives favorables à l’emploi et au progrès des qualifications.

Il est indispensable de se doter pour cela d’un véritable outil de développement économique et de dynamisation des projets.

Les aides publiques consenties par le Conseil Général doivent être soumises à des engagements précis :

maintien et développement des emplois,

responsabilité sociale et environnementale,

respect de la législation du travail et des droits syndicaux,

stricte égalité de rémunération et de promotion entre hommes et femmes.

Le crédit local (argent disponible dans les banques) est à mobiliser en s’appuyant sur un dispositif de gestion des fonds départementaux permettant la prise en charge des intérêts d’emprunt au service de l’emploi, de la formation, du développement durable, y compris pour l’agriculture paysanne.

L’ensemble de ces dispositifs sera placé sous le droit de regard et d’intervention des salariés.

Une attention particulière sera portée à l’artisanat et aux PME. Le groupe « Corrèze, terre de gauche » privilégiera le recours à la formation professionnelle publique (AFPA). Il impulsera l’implantation d’une industrie locale de transformation des productions agricoles et de la forêt. Eu égard à l’asphyxie financière des départements par l’Etat, nous préconisons de dégager de nouvelles ressources en taxant les actifs des entreprises dévolus à la spéculation financière.

Préserver et développer les services publics

Les services publics relèvent du droit commun, de la solidarité, de l’intérêt général. Les droits à la santé et à l’autonomie, à l’éducation et à la formation, au logement et à l’alimentation, à l’accès à l’énergie et à l’eau, au transport et à la communication, doivent être soustraits des logiques marchandes et concurrentielles. Réforme générale des politiques publiques (RGPP) et réforme des collectivités concourent à leur dégradation au détriment de la satisfaction des besoins des usagers.

Nous refuserons toute concession au privé. Nous nous opposerons à toute suppression de services publics de proximité, en particulier en nous appuyant sur les mouvements sociaux de résistance. Le maillage des services publics est indispensable, tant en secteur rural qu’en secteur urbain. Nous nous attacherons à les développer en améliorant leur efficacité par la maîtrise effective de leur fonctionnement donnée aux citoyens (usagers, salariés, élus).

Nous contribuerons à l’organisation du retour en régie publique de l’eau et de l’assainissement, en créant une association pour la mutualisation des moyens et des compétences, qui pourrait regrouper les syndicats des eaux et le Conseil Général.

Nous soutiendrons toutes les initiatives militant pour le retour à la maîtrise publique de l’énergie. Le département de la Corrèze doit et peut s’impliquer fortement sur ces questions tant sur la gestion des sites existant que sur la recherche et le développement des énergies nouvelles et renouvelables protectrices de l’environnement. Nous interviendrons résolument pour la réalisation, sans délai, de la station de transfert d’énergie par pompage (STEP) de Redenat.

Nous proposerons la création d’une Agence Technique d’ingénierie Publique Départementale dont les compétences seraient d’apporter une assistance à maîtrise d’ouvrage sur tout ce qui concerne le bâtiment, l’urbanisme, la voirie, l’énergie. Cette instance permettrait aux collectivités de combler le vide créé par le désengagement de l’Etat, suite à la révision générale des politiques publiques (R.G.P.P.) appliquée dans les services (disparition de la D.D.E. et de la D.D.A. notamment, refondues dans une direction départementale des territoires, la D.D.T.)

Nous veillerons à ce que l’offre de santé, dans tous les cantons, réponde aux besoins des populations, et à ce que la prévention et les soins soient accessibles à tous. Nous nous opposerons à toute marchandisation de la santé.

Nous proposons de construire une structure pérenne inédite qui donne sens à des propositions alternatives et à la pratique politique de proximité : lieu de recensement des besoins sanitaires et sociaux, lieu de détermination des réponses à apporter et de contrôle de leur mise en œuvre.

Cette démarche s’inscrit dans une volonté de concrétiser la démocratie participative locale par l’intervention commune des professionnels et des syndicats de la santé, des usagers (patients, associations, comités locaux de défense), des élus.

Nous proposerons la création d’un syndicat mixte des Transports regroupant l’ensemble des partenaires concernés (Département, Communautés de communes et d’agglomération, Communes, SNCF, entreprises, salariés, usagers). Notre volonté est de permettre le désenclavement (outre celui du département) de toutes les communes de notre territoire et de faciliter, pour les populations, la vie professionnelle et sociale. Notre objectif est de développer le transport collectif, qui agit dans le sens d’une diminution des rejets de gaz à effet de serre, et de mettre en place, à l’instar du ramassage scolaire, un service de transport gratuit pour les jeunes, les chômeurs, les personnes âgées ou les plus démunies.

Nous mènerons une action déterminée afin que les missions de l’école de la République obligatoire, gratuite et laïque soient restaurées et garanties pour assurer la réussite de tous les élèves. C’est vers ces établissements que doivent aller les fonds publics. Nous refuserons l’autonomie financière et pédagogique des établissements induisant la mise en concurrence des territoires et des individus. Nous nous opposerons aux suppressions de postes ou d’options et au non remplacement des fonctionnaires partant à la retraite. Nous œuvrerons pour le recrutement statutaire de fonctionnaires d’Etat et pour leur formation spécifique. Nous participerons au renforcement de l’implication du Département dans le soutien des projets d’établissement ou périscolaires en préservant la gratuité pour les familles. Nous serons vigilants à l’adéquation entre l’implantation des établissements scolaires et l’évolution démographique pour privilégier leur dimension à taille humaine.

Pour une agriculture paysanne

Du fait de la mondialisation de l’économie et de l’ouverture des marchés, l’agriculture subit de véritables catastrophes. La recherche de profits toujours plus importants par l’industrie agro-alimentaire et les centrales d’achat liées à la grande distribution, met l’ensemble du secteur dans de grandes difficultés, à l’heure où nous avons besoin de plus d’autonomie alimentaire.

Elus, nous défendrons une agriculture paysanne locale, une agriculture variée et saine, solidaire et durable, garantissant la rémunération du travail paysan. Nous favoriserons l’installation de jeunes agriculteurs par la mobilisation du foncier disponible, par la qualité des filières, par des productions diversifiées qui préservent le couple polyculture/élevage. Par des aides à la reconversion, nous encouragerons l’agriculture biologique et les circuits courts entre les producteurs et les consommateurs. Nous inciterons les collectivités à développer leurs cantines et à acheter les produits locaux.

Les friches industrielles ne manquant pas autour de nos villes, il sera primordial d’aider à l’implantation d’industries de transformation locales de notre production, limitant la circulation démesurée des poids lourds sur les routes.

Nous favoriserons l’accès au crédit public pour l’agriculture paysanne.

Nous voulons que les agriculteurs deviennent des agents du respect de l’environnement et de l’aménagement du territoire.

Pour une exploitation raisonnée de la forêt corrézienne

La forêt est une richesse essentielle de notre département, qu’il faut valoriser par une gestion responsable. Nous impulserons la création d’emplois et la formation de main d’œuvre, ainsi que l’utilisation de moyens permettant des interventions non destructrices de ce milieu, afin d’assurer un renouvellement et une diversité des essences.

Le transport du bois par rail sera privilégié, et les méga-camions interdits.

Ces propositions seront en outre un atout pour le tourisme vert.

Améliorer et démocratiser les communications

Réhabiliter le ferroviaire

Le département est doté d’un réseau exceptionnel de voies ferrées, qui devraient être le support de notre économie. Il est primordial de l’entretenir et de l’améliorer, et d’y faire circuler des trains à des horaires attractifs.

Par ailleurs, le vrai courage politique serait de moderniser la ligne historique POLLT (Paris-Orléans-La Souterraine-Limoges-Toulouse). Le coût serait bien moindre que le financement du barreau LGV Limoges-Poitiers, qui n’apportera aux corréziens aucun gain de temps, mais une augmentation certaine des tarifs.

Le département devrait par ailleurs s’attacher à contribuer au désenclavement de nos territoires dans le sens est-ouest.

Le réseau routier

Le département a déjà beaucoup donné pour l’amélioration du réseau routier principal. Il nous faut maintenant ajuster les investissements dans ce secteur, et les moyens du département doivent être mis dans le réseau local de voirie, bien laissé à l’abandon.

Depuis le transfert du Parc de l’Equipement de l’Etat au département, celui-ci détient un outil qu’il faut mettre à la disposition des collectivités locales dans le cadre de conventions public/public qui permettent en outre de travailler en régie. Il s’agit de valoriser cet outil incomparable par une communication en direction des Communes et Communautés de Communes. Impulser l’utilisation des services du Parc doit être un objectif constant du Conseil Général.

Le transport aérien

Nous refusons de combler les déficits d’exploitation de l’Aéroport de Brive-Vallée de la Dordogne. Ainsi nous ne cautionnerons pas une concurrence mortifère entre les territoires. Le Conseil Général devra initier un débat public sur la pertinence d’un tel financement pour le département.

L’accès aux nouvelles technologies

Nous voulons permettre à tous l’accès à la télévision numérique, à un réseau de télécommunications de qualité, et surtout l’accès de chacun au haut débit.

Plus de démocratie participative pour plus d’efficacité

Face à l’étranglement financier des départements (en particulier le nôtre) du fait du poids de la non-compensation budgétaire des compétences sociales et des restrictions imposées par la loi à leur exercice, il importe d’innover en travaillant à de nouvelles avancées de la décentralisation. Il est possible, sans compromettre son équilibre budgétaire, d’utiliser les potentialités du département pour développer des initiatives de démocratie participative dans la mise en œuvre de projets alternatifs.

Le programme du groupe « Corrèze, terre de gauche » que nous proposons au choix des électeurs repose sur cette conception innovante pour faire vivre de fructueux partenariats avec la région, les intercommunalités, les communes, les structures socioprofessionnelles, les associations, les habitants. C’est en ce sens qu’il déjoue l’obstacle de la réforme gouvernementale, qu’il permet d’appréhender le territoire départemental dans sa globalité en respectant les spécificités locales.

Les élus « Corrèze, terre de gauche » porteront cette exigence tout au long de leur mandat pour répondre aux attentes et besoins de la population dans le souci permanent de solidarité, de garantie du respect des droits sociaux, de justice, de transparence et d’équité.

Abroger la réforme territoriale

Le citoyen doit être partie prenante des grandes décisions qui engagent son avenir. Le département corrézien doit être le laboratoire de son irruption dans les gestions publiques.

Les petites communes et les cantons sont des structures menacées, mais essentielles par le contrôle que la population peut exercer sur ses élus. La réforme territoriale voulue par Mr Sarkozy et votée il y a peu, agrandit les cantons. Les élus, bien moins nombreux, siègeront dans les instances départementales (cette structure étant aussi très menacée) mais aussi régionales.

Ces « super élus » vont encore s’éloigner de leurs électeurs. Les petites formations politiques, souvent porteuses d’idées novatrices, ne seront plus représentées qu’exceptionnellement.

Le monde du travail, les salariés du privé, les petits agriculteurs, les femmes aussi bien sûr, restent largement écartés de la vie politique, conduisant aux dérives que l’on connaît, et qui s’accentuent : cumul des mandats et des responsabilités, népotisme, clientélisme, aucune limite d’âge des élus,…

Nous sommes favorables à la mise en place d’un véritable statut de l’élu, garantissant les conditions d’exercice d’un mandat électif, et du retour à l’emploi initial. Un élu doit pouvoir se consacrer entièrement à sa mission, ce qui n’est pas le cas avec le cumul des mandats. Il serait nécessaire également de limiter le nombre de mandats dans le temps.

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Nov 30

Où et quand dois-je m’inscrire sur les listes électorales ?

Faites votre demande d’inscription avant le 31 décembre 2010, dernier jour ouvrable du mois de décembre, afin de pouvoir voter aux prochaines élections cantonales de 2011.

 

Si vous déposez votre demande après le 31 décembre, elle sera prise en compte dans le cadre de la prochaine révision des listes électorales, et vous ne pourrez voter dans votre nouvelle commune d’inscription qu’à compter du 1er mars 2012.

Comment sont actualisées les listes électorales ?

A chaque bureau de vote correspond une liste électorale. Toutes les listes électorales font l’objet d’une révision annuelle au cours d’une période qui débute le 1er septembre et s’achève le dernier jour du mois de février. Cette révision est prise en charge par une commission administrative qui examine toutes les rectifications à apporter. A compter du 10 janvier, les services municipaux affichent en mairie, pendant 10 jours, un tableau rectificatif des listes électorales qui peut être contesté au cours de cette période par les électeurs.

Quelles sont les conditions à remplir pour pouvoir s’inscrire sur une liste électorale ?

Il est nécessaire :

D’avoir la qualité d’électeur : être majeur, de nationalité française et jouir de ses droits civils et politiques et de justifier d’une attache avec la commune où l’on souhaite s’inscrire c’est à dire soit y être domicilié, soit y résider depuis six mois au moins de façon continue et effective, soit y payer depuis cinq ans au moins la taxe foncière, la taxe d’habitation ou la taxe professionnelle.

Faut-il se réinscrire chaque année sur les listes électorales ?

Non. Le grand principe qui régit les listes électorales en France est celui de la permanence des listes. Vous ne devez vous réinscrire qu’en cas de déménagement, même à l’intérieur d’une même commune, ou si vous avez été radié.

Dois-je me faire radier des listes électorales de la commune que je quitte ?

Non. La nouvelle commune où vous vous inscrivez prend en charge les démarches de radiation auprès de votre ancienne commune à l’aide de l’avis qui est établi lors du dépôt de la demande d’inscription et que vous signez. C’est cet avis qui vous évite de vous occuper personnellement de la radiation auprès de votre ancienne commune d’inscription.

Dois-je me réinscrire sur les listes électorales si je déménage dans la même commune ?

Oui, car il s’agit tout de même d’un changement d’adresse et donc d’un changement de domicile. Particulièrement dans les communes importantes, votre changement de domicile peut signifier que vous changez de bureau de vote d’affectation et donc de liste électorale. Si vous négligez la démarche de nouvelle inscription, les courriers qui vous seront alors adressés dans le cadre des opérations électorales vous seront envoyés à votre ancienne adresse. Or la Poste ne les fait pas suivre et les retourne à la mairie. En l’absence d’indication de votre part, la mairie considérera que vous n’êtes plus domicilié dans la commune et pourra demander votre radiation des listes.

L’inscription sur les listes électorales de sa commune est-elle une obligation ?

Oui, l’inscription sur les listes électorales est obligatoire mais la seule sanction consécutive au fait de ne pas être inscrit est celle de ne pas pouvoir voter. Le vote n’est pas obligatoire en France contrairement à d’autres pays. Il repose sur la volonté de chaque citoyen.

Combien y a-t-il de listes électorales ?

Il y a une liste électorale par bureau de vote, soit environ 64 000 listes. De plus, une liste générale des électeurs est établie par commune.

Les listes électorales sont-elles communicables ?

Oui. Le code électoral prévoit que tout électeur, tout candidat ou tout groupement politique peut obtenir communication et copie de la liste électorale à condition de s’engager à ne pas en faire un usage purement commercial.

Voilà, vous avez toutes les infos, il ne reste plus qu’à vous inscrire auprès de votre mairie, et bien sûr de faire votre devoir le moment venu !

L’abstention est l’ennemi de la démocratie !

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Nov 24

Jean-Luc Mélenchon à Brive pour les manifestations du 6 novembre 2010

 

Les photos de la manifestation



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Nov 24

Discours de Jean-Luc Mélenchon au Congrès du Mans

 

Discours de clôture de Jean-Luc Mélenchon

 

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Oct 26

Le point sur le blocage du dépôt de carburant de Brive

Brive, aujourd’hui mardi 26 octobre à 12h…

A 5h du mat nous étions une petite centaine
avec un gros contingent de jeunes du plateau …
La situation n’est pas trop tendue pour l’instant (12h) malgré le
passage de tout ce que la Corréze compte de galonés et autres patrons
des forces de l’ordre …
Selon les dires du Directeur Départemental de la Sécurité Publique,
seul l’accord du Préfet est attendu pour faire débloquer le dépôt par
les forces de l’ordre …

Je bois un café, je casse la croûte et j’y retourne …

ci joint 2 photos …

Patrick
PG 19

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Oct 26

Appel urgent à soutien !!

Brive, mardi 26 octobre.

Le dépôt de carburant de Brive, route de Périgueux, est bloqué depuis cette nuit.

L’intersyndicale a décidé un blocage du dépôt de carburant à Brive à partir de 5h ce matin, et par roulements.
Les membres du piquet demandent qu’on vienne les soutenir.
Il y a besoin de monde (50 personnes sont descendues du plateau de millevaches pour aider la cinquantaine de syndicalistes présents).
Si vous pouvez vous rendre sur les lieux ce sera un plus. Babette (Syndicat CGT Hôpital) y est présente et vous expliquera l’organisation envisagée pour les roulements.

Dès que vous pouvez, venez-y !
Pour nous contacter : PG19

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Oct 25

La manifestation contre Brice Hortefeux à Meymac fait des vagues

Le chef de cabinet du ministre de l’Intérieur a demandé des comptes au directeur général de la gendarmerie sur les débordements de la manifestation contre Brice Hortefeux du 9 octobre. Voir l’article sur La Montagne.fr

Pour répondre à Jean-Pierre Audy, pour ce qui nous concerne, nous pensons que le Président du Conseil Général, après avoir assuré sa mission protocolaire d’accueil du Ministre, aurait pu venir du côté des manifestants et soutenir notre action. Mais il ne faut peut-être pas trop en demander ?

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Oct 17

Brive : la mobilisation sur les retraites ne faiblit pas !

12.000 manifestants à Brive, 7.000 à Tulle selon les syndicats, environ 1.000 personnes à Ussel : en Corrèze, la mobilisation contre la réforme des retraites ne faiblit pas !

A Brive et Tulle, le cortège derrière la banderole « Limousin Terre de Gauche » est de plus en plus nombreux !

 

Pour nous contacter : PG19

 

 

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Oct 11

« J’appelle à une révolution citoyenne »

Dans son livre à paraître mercredi, le député européen du Sud-Ouest n’épargne ni la droite ni le PS. Interview sans langue de bois

Lire la suite dans Sud Ouest

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Oct 09

Meymac : 400 manifestants à l’appel des organisations et partis de gauche de Corrèze

La Montagne, samedi 9 octobre : « 400 manifestants à Meymac ont perturbé ce matin la venue de Brice Hortefeux »

Lire la suite sur La Montagne.fr

Texte de l’Appel :

Depuis cet été, un air nauséabond souffle sur la France. La presse étrangère constate et condamne le retour au « pays des Droits de l’Homme » des démons xénophobes, populistes et anti-républicains.

Un ministre de la République est condamné en première instance pour propos racistes. C’est la première fois en France qu’un responsable de l’Etat en exercice est condamné pour injure raciale. Mais il reste tranquillement en fonctions : dans quel pays voisin serait-ce possible ?
Puis ce même ministre de l’Intérieur donne l’ordre aux préfets de cibler en tant que tels les membres d’une minorité ethnique pour détruire leurs habitations, leurs biens et pour les expulser. Même si les expulsions de Roms ne peuvent se comparer aux déportations, comment ne pas faire l’analogie avec certaines politiques xénophobes et racistes menées à la fin des années 30, voire sous Vichy, ou encore au moment de la guerre d’Algérie ?
Et tout récemment, il déclare que les magistrats ne devraient plus être des fonctionnaires d’Etat mais être élus localement. Ainsi, après un drame (meurtre, viol), lorsque l’émotion sera à son comble et que certains médias auront attisé les braises, comment ne pas penser que ces représentants de la loi élus préfèreront satisfaire le désir de vengeance du peuple plutôt que risquer de perdre leur siège aux prochaines élections ?

Ce ministre, Brice Hortefeux, sera à Meymac le samedi 9 octobre 2010, pour inaugurer le centre d’incendie et de secours : pour lui signifier notre opposition aux dérives populistes, xénophobes et anti-républicaines, notre refus de la politique du pilori, et pour réaffirmer notre attachement aux principes fondamentaux de la République, les organisations ci-dessous appellent, à l’initiative de la LDH, à un rassemblement ce jour là à Meymac en Corrèze, à 11 heures devant la mairie.

Organisations signataires :

Association des Elus Communistes et Républicains de la Corrèze
CAP à gauche 19
CGT 19
Confédération paysanne
Energie Citoyenne en Pays d’Egletons
Europe Ecologie-Les Verts Corrèze
FAL 19
FSU 19
LDH Corrèze
Les Verts Corrèze
Mashikuna
NAR Limousin
NPA 19
Parti de Gauche 19
Partit Occitan (Lemosin)
PC 19
PS 19
Peuple et Culture Corrèze
SNUIPP
Union Syndicale Solidaires
UNSA 19

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