Juin 27

27 juin : Assemblée citoyenne à l’initiative de la Gauche Anticapitaliste

Message de Véronique Momenteau

Chers camarades, chers amis,

Comme vous le savez, les mois qui viennent vont être ponctués par plusieurs échéances électorales, notamment les élections municipales et européennes. Nous estimons qu’il est grand temps d’engager des discussions les concernant, tant au niveau de nos formations qu’auprès de nos concitoyens.

C’est pourquoi nous faisons la proposition d’organiser une assemblée citoyenne le jeudi 27 juin à 18 h 30 salle des fêtes

quartier de Souilhac à Tulle.

Notre démarche au sein du front de gauche est celle du rassemblement, de la construction.

Nous devons ensemble combattre les politiques d’austérité, affirmer qu’une autre politique est possible et que la récession que l’on nous impose est la résultante de décennies de politiques libérales.

Il est grand temps de mettre l’humain au cœur de notre projet car un autre monde est possible.

Les politiques d’aménagement du territoire, le rôle des collectivités, les décisions qu’elles prennent, ne peuvent se faire sans nous.

Il nous appartient de conserver voire conquérir de nouveaux espaces démocratiques.

Chers camarades, chers amis je souhaite que cette invitation au dialogue se réalise rapidement et qu’ensemble nous élaborions un projet au service de tous.

Bien fraternellement.

 

Véronique Momenteau

Gauche Anticapitaliste

 

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Mai 29

Gaz de schiste, gaz de houille : stop au « permis de Brive »

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Mai 29

Ecrivons ensemble la 6ème République à Tulle le 1er juin

Les Comités départementaux du Parti de Gauche de la Corrèze, de la Haute-Vienne et de la Creuse, membres du Front de Gauche, s’associent pour une réplique originale de la marche du 5 mai à la Bastille :

« Écrivons ensemble la 6ème République »

Samedi 1er juin à partir de 9h à Tulle

sur le marché de la gare

et Place du Sergent Lovy

Le programme :

A partir de 9h : une action de porteur de paroles…

Mise en condition : « Aujourd’hui nous écrivons la constitution pour la 6ème République. Quelles propositions faites-vous ? »

Des personnes vous interrogent pour recueillir vos propositions concrètes.

Vos propositions sont ensuite affichées place Lovy sur des grands panneaux de carton, dans un patchwork de doléances.

A partir de 10h, c’est au son du banjo et de l’accordéon, sur des airs de fête et de révolution, que cela se passe avec Les folles queues.

12 h00 : Prise de parole

En vers… et contre l’austérité. En vers…. et pour la 6ème République !

Quelques mots pour éclairer cette initiative. Quelques vers pour sortir du cri du silence (un mime de Mango) vers celui de la résistance…

Puis les propositions affichées prennent vie par le crieur public.

13h00 : Auberge espagnole et ravitaillement local ! Il est temps de nous restaurer en musique sur la petite place Lovy où des tables nous attendent.

Nul ne sait quand les esprits seront repus….

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Mai 15

Femmes debout contre l’austérité : nous refusons de trinquer !

En prélude à la Marche des Femmes contre l’austérité prévue le 9 juin prochain, la pétition ci-après est signable en ligne ici.

– Politique d’austérité budgétaire, poursuite des politiques d’« abaissement du coût de travail » et de « flexibilité du marché du travail ».

– Un nouveau budget de l’État qui entérine des coupes sombres dans les dépenses publiques alors que, dans un même temps, les patrons se voient offrir 20 milliards d’euros d’allègement de leurs cotisations.

– Un accord dit de « sécurisation de l’emploi » signé entre les organisations patronales et trois syndicats de salarié-es. Accord qui autorise l’utilisation du chantage à l’emploi pour imposer la diminution des salaires. S’il était voté au parlement, il faciliterait les licenciements et validerait l’utilisation du temps partiel comme variable d’ajustement à l’activité des entreprises.

Complétons ce décor en rappelant l’augmentation dérisoire du Smic, les plans de licenciements boursiers, sans oublier les menaces qui planent sur la Sécurité Sociale, les indemnités de chômage, les allocations familiales et le système des retraites. Les inégalités se creusent, les profits s’envolent et les riches deviennent toujours plus riches.

Incontestablement, ce sont nous, les femmes, qui sommes aux premiers rangs du temps partiel imposé, des bas salaires et de la pauvreté.

Indiscutablement, nous sommes très majoritaires à vivre la précarité et les retraites au rabais.

Ce sont nous qui formons sans conteste la majorité des salariés de l’État et des Collectivités territoriales. Nous sommes les premières utilisatrices des services publics et nous subissons leur casse de plein fouet. Notamment celle de la santé publique à travers la fermeture des centres d’IVG qui lamine nos droits fondamentaux à la contraception et à l’avortement, ou encore la fermeture des maternités qui met nos vies en danger.

Face à la politique d’austérité, nous, les femmes, sommes en première ligne.

Nous refusons cette politique que François Hollande et son gouvernement, le patronat et l’Union Européenne veulent nous imposer.

Notre révolte est grande et notre résistance tenace. Nos mobilisations sont multiples et déterminées. Ce sont des points d’appui que nous pouvons multiplier pour faire reculer toutes les logiques austéritaires.

Nous exigeons des mesures concrètes et immédiates : augmenter les bas salaires et les minimas sociaux, combattre la précarité, interdire les contrats à temps partiel imposé et les licenciements boursiers.

Nous exigeons des moyens humains et financiers pour lutter contre les violences faites aux femmes.

Nous voulons une réelle égalité professionnelle, des services publics suffisants et de qualité dans la santé, l’éducation nationale, la petite enfance, la perte d’autonomie et le logement.

Un changement profond et radical est possible. Ensemble imposons-le.

Femmes salariées, femmes au chômage, femmes retraitées, femmes des quartiers, femmes immigrées avec ou sans papiers, militantes syndicalistes, politiques, associatives et féministes, nous ne pouvons et nous ne voulons plus attendre. Notre situation doit changer.

Faisons entendre nos voix, portons nos exigences, marchons ensemble contre la politique d’austérité, refusons de trinquer !

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Mai 15

Soirée thématique : « Le revenu de base »

A noter dans vos agendas : samedi 8 juin à Ussel – 20 h – 22 h

Salle rue Pasteur (à côté des pompiers)

Soirée thématique du PG19 sur le thème du « revenu de base » (ou « revenu sans condition », « revenu pour tous », …)

Le dernier ouvrage de Baptiste Mylondo « Pour un revenu sans condition » (Ed. Utopia) sera disponible dans la salle.

Contact pour infos ici

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Mai 15

17 mai 2013 : Meeting Brive Espace des 3 Provinces

En savoir plus »

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Avr 24

Pour la 6ème République : dernières infos !

Départs en car plusieurs solutions :
1. – Tulle médiathèque : 6 h 00
2. – Rd Point des Balladours (aire de covoiturage sortie Uzerche Nord) : 6 h 30
3. – Brive parking des « Trois Provinces » : 6 h 00, pour covoiturage au  jusqu‘au Rd Point des Balladours

4.- Aire de covoiturage de Donzenac : 6 h 00, pour covoiturage jusqu‘au Rd Point des Balladours
Possibilité de casse-croûtes dans le car lors des arrêts.
Inscription : 05 55 26 10 38

Le tarif pour couvrir le coût du car est de 30 € par personne (Aller/retour). (bien sûr, on peut contribuer plus… )


5. Brive : un car en provenance de Toulouse fera un arrêt sur le parking de Carrefour à 1h du matin. Le tarif A/R est de 48 €

Inscription ici

Les difficultés financières ne doivent en aucun cas être un obstacle pour venir : n’hésitez pas à nous contacter; une solution sera trouvée.

Retrouvez ici toutes les actualités sur la marche : http://www.marchepourla6eme.fr/

La VIème République : ce que nous voulons.

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Fév 21

5 mars 2013 : une journée pour dire non

(Publié le 21/2/2013)

 

Les syndicats FO et CGT avec le soutien de la FSU et Solidaires lancent un appel à la mobilisation générale le 5 mars prochain.

La lutte contre le chômage appelle à une rupture avec les politiques d’austérité et de rigueur préjudiciables à l’emploi. Pourtant, le Medef veut encore plus de facilités pour licencier en s’attaquant au code du travail grâce à l’accord signé le 11 janvier dernier.

Le gouvernement, à l’occasion du Conseil des Ministres du 6 mars prochain, veut le transposer dans la loi.

Cet accord, refusé par deux des trois grandes organisations syndicales confédérales, organise une plus grande flexibilité pour les salariés, un recul de leurs droits individuels et collectifs, au bénéfice des employeurs.

Cette journée nationale du 5 mars doit exprimer un refus de l’austérité et de la flexibilité, porter l’exigence de réponses nouvelles pour les droits sociaux, l’emploi, l’augmentation des salaires et des pensions.

Le mardi 5 mars, les syndicats FO et CGT de la Corrèze avec le soutien de la FSU et de Solidaires appellent à l’action avec arrêt de travail. « Participez aux manifestations pour empêcher un recul du droit des salariés. »

Les rassemblements seront organisés à Brive à partir de 10h30 Place Winston Churchill (ex-Place Thiers) et à Tulle à partir de 14h30 Place de la Préfecture.

(L’Echo du 21/2/2013)

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Fév 17

Il faut choisir le POLT !

 

Une bombe en Limousin: tel est bien l’effet du courrier que vient d’adresser le ministère de l’écologie aux élus, leur demandant de sacrifier la liaison historique Paris-Limoges-Toulouse sur l’autel de la LGV.

Dans un courrier daté du 25 janvier 2013, et rendu public hier 15 février par la Coordination des Riverains et Impactés (CRI), le Directeur Général des infrastructures, des transports et de la mer au ministère de l’écologie, du développement durable et de l’énergie, Daniel Bursaux, écrit: « Réseau ferré de France a proposé de revoir les hypothèses de circulation des trains afin de maximiser les circulations sur les projets de LGV, ce qui l’a conduit à proposer un nouveau schéma de transport sur l’axe Paris-Orléans-Limoges-Toulouse (POLT). Ce nouveau schéma conduit à réduire les services sur cet axe de 7 allers-retours par jour (hypothèse figurant dans le dossier de fin d’étape 2) à 4 allers-retours par jour. » En clair on passerait des 11 liaisons quotidiennes qui existent aujourd’hui à 4. C’est bel et bien la mise à mort du POLT qui est ainsi programmée. Éclatante confirmation de ce qui a été dit lors de la manifestation du 9 février dernier à Limoges. (cf sur ce même site la vidéo de la Télé de Gauche 87)

Pourquoi cet acharnement contre le POLT ? La réponse est des plus limpides : « Ce nouveau schéma de transport permet d’améliorer le bilan socio-économique de la LGV, dont le taux de rentabilité interne atteint ainsi 4,58 % sans prise en compte du coût d’opportunité des fonds publics« . Derrière la formule technocratique, il faut simplement lire qu’il est impératif de basculer autoritairement l’essentiel du trafic de la ligne historique vers la LGV pour essayer de garantir une rentabilité  minimale de 4,5% aux fonds privés qui viendront s’investir dans le projet.

Bien sûr une telle décision implique un véritable séisme dans le paysage limousin des dessertes ferroviaires de voyageurs: abandon pur et simple des territoires et des populations rurales et racket tarifaire imposé aux usagers des grandes lignes par l’usage contraint de la LGV. On comprend dès lors que le haut fonctionnaire chargé de la besogne renvoie les élus locaux, promoteurs acharnés du projet de LGV, à leurs responsabilités: « Compte-tenu des implications  d’un tel schéma de transport, il m’apparaît nécessaire de recueillir votre accord formel… avant la fin du mois de février 2013« .

Certains pensent encore pouvoir tergiverser: « Pas de commentaire à faire sur un courrier administratif » répond au journal l’Écho Alain Rodet, Député-Maire PS de Limoges; quant à Marie-Françoise Perol-Dumont, Présidente PS du Conseil Général de Haute-Vienne elle déclare: « Il y a d’autres moyens de faire évoluer la rentabilité de la LGV que la remise en cause de l’axe historique POLT. » Ah bon ? Lesquels, serait-on tenté de lui répondre, ça nous intéresse bigrement !

Les limites des positions intenables des « grands élus » socialistes de la région sont désormais atteintes: comment soutenir bec et ongles le TSCG et la saignée qu’il inflige au pays, comment voter à Paris la règle d’or et l’étranglement des  finances publiques qui va avec, et dire benoîtement aux limousins: « Il faut faire les deux: conforter le POLT et faire la LGV« .

« C’est la fin des faux-nez » ont déclaré les élus Limousin Terre de Gauche au Conseil Régional. Effectivement. L’heure a sonné de la fin des doubles discours et d’enfin jeter bas les masques. Il faut clairement dire au ministère : « À la LGV pour quelques-uns, on préfère le train pour tous » !

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Jan 12

École privée : l’heure de solder les comptes !

(Publié le 12/1/2013)

Tribune de Benoît Schneckenburger (Parti de Gauche) dans Libération du 10 janvier 2013

En rappelant à l’ordre l’enseignement catholique qui entend faire preuve de prosélytisme dans le débat sur le mariage pour tous, Vincent Peillon a déclenché les foudres de la droite, et Mme Boutin sort de sa retraite pour l’accuser de « réveiller la guerre scolaire ». Si seulement ! Car Vincent Peillon fait mine d’ignorer ce fait désormais incontestable : l’enseignement privé confessionnel catholique reste un enseignement privé confessionnel et catholique. Il est donc en effet l’artisan de l’œuvre prosélyte de l’Église dont il constitue un moyen privilégié d’atteindre les consciences. Les combats des philosophes des Lumières ont toujours souligné l’enjeu que représentait l’école pour les dogmes religieux, l’enfance étant un moment propice pour son œuvre de propagande. En intervenant dans le débat de société, l’enseignement privé catholique accomplit bien en effet ce qu’il considère être sa mission. Le préambule du statut de l’enseignement catholique rappelle notamment son objet : promouvoir «Une communauté chrétienne ayant pour base un projet éducatif enraciné dans le Christ et son évangile. L’enseignement catholique ne peut pas renoncer à la liberté de proposer le message et d’exposer les valeurs de l’éducation chrétienne. L’École catholique est donc elle-même un lieu d’évangélisation.» Le problème tient donc moins à cette intervention, qu’à la situation dans laquelle l’enseignement peut encore être confié dans la France républicaine à une entreprise prosélyte.

Voilà qui devrait faire réfléchir tous ceux qui croient qu’en mettant leurs enfants à l’école privée, ils ne font que les exempter des influences fantasmées des pauvres et des immigrés : ils les soumettent également à une influence religieuse. Quelle situation inique, car là où l’enseignement public, avec une diminution des moyens financiers et humains, se doit d’accueillir tous les enfants, l’enseignement privé déroge à la carte scolaire. Voilà qui doit nous interpeller dans un pays où, malgré le principe de laïcité, l’État et les collectivités locales financent encore très largement les établissements privés, souvent bien au-delà des obligations légales : ainsi, 10 milliards d’euros seront versés par la puissance publique à l’enseignement privé en 2013, et, pour ne prendre que la Région Ile de France, ce sont près de 8 millions d’euros de travaux qui ont été votés en 2012 pour des travaux non prévus par la loi. Les Régions, dirigées par des socialistes pour la plupart, continuent d’entretenir une inégalité d’accès à l’éducation au profit de l’enseignement privé.

Voilà qui devrait inquiéter quand on sait quelle est la place de l’enseignement privé – essentiellement catholique d’ailleurs – dans certaines régions de France ou dans l’enseignement privé agricole. Alors oui, cette intervention de l’école catholique dans un débat de société doit nous conduire à réaffirmer le principe simple, mais garant de l’égalité et de la laïcité : école publique fonds publics, école privée fonds privés. Il est temps, non de réouvrir la guerre scolaire, mais de solder les comptes.

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