Déc 18

Régionales 2010

Ensemble,
pour des régions à gauche, solidaires, écologiques et citoyennes

Nos organisations, celles d’une gauche de transformation sociale, affirment leur volonté de mener campagne ensemble pour les élections régionales de 2010.
Avec le Front de Gauche (Parti Communiste Français, Parti de Gauche, Gauche Unitaire), avec les Alternatifs, République et Socialisme, La Fédération pour une alternative sociale et écologique (FASE), le M’PEP, le PCOF, nous comptons faire entendre fortement une autre voie à gauche.
Ce rassemblement, en construction, se veut ouvert, nationalement et régionalement, à toutes celles et tous ceux qui, à gauche, dans le mouvement social, dans le monde du travail et de la culture, souhaitent élaborer et porter avec nous un programme qui réponde aux besoins de la population.
C’est urgent ! Les difficultés s’accumulent : plus de licenciements, plus de précarité, de pauvreté, et en même temps moins de services publics, moins de pouvoir d’achat, moins d’enseignement et de culture ! Cette situation devient insupportable, notamment dans les quartiers les plus populaires. L’environnement est sacrifié sur l’autel du profit. Les ravages de la crise sont amplifiés par la politique impulsée par Nicolas Sarkozy et la droite. Avec eux c’est toujours plus pour les riches, toujours moins pour l’ensemble du peuple. Et le président sème la division en puisant des idées nauséabondes dans l’arsenal de l’extrême droite qui, du coup, relève la tête.
Face à cette offensive redoublée, notre peuple, les salarié-e-s et les plus précaires résistent ; ils refusent de payer la crise. A la division, au chacun pour soi, ils opposent la lutte et la solidarité. Ils souhaitent un débouché politique à leurs luttes.
C’est pourquoi les listes qui nous rassembleront pour ces élections régionales, répondront à trois objectifs indissociables:

  • changer les rapports de force à gauche en faveur de la ligne de transformation sociale et écologique ;
  • battre la droite, empêcher Nicolas Sarkozy et l’UMP de reconquérir des régions pour en faire des relais de leur politique de régression sociale, autoritaire, basée sur la peur ;
  • construire des majorités solidement ancrées à gauche, portant des projets vraiment alternatifs à la logique du système en crise, un projet de transformation sociale et écologique que nous voulons porter jusque dans les exécutifs, à l’exclusion de tout accord avec le Modem, si les conditions de ces avancées en sont réalisées.Il s’agit de la possibilité de mettre en oeuvre les points essentiels de notre programme et du rapport de force permettant effectivement de les appliquer.

    Nous voulons faire des régions des points d’appui pour développer une politique au service des hommes, des femmes, des jeunes, de tous ceux qui travaillent et vivent ici.

  • Une politique en faveur de l’emploi, respectueuse des salariés, de leurs droits, favorisant l’extension de ces droits.
  • Une politique qui donne la priorité aux services publics.
  • Une politique qui fasse des citoyennes et des citoyens, dans leur diversité, les acteurs de la transformation de nos régions par un développement de toutes les formes de démocratie.
  • Une politique exigeante en matière écologique.
  • Une politique qui reconstruit le tissu social, à la ville et dans les campagnes.

    Ce programme devra être porté par des listes unitaires dans les régions, des listes rassemblant nos organisations et ouvertes aux actrices et acteurs du mouvement social qui le souhaitent.

    Nous vous donnons rendez-vous le 10 janvier, pour le meeting national de lancement de notre campagne.


Signataires : Le Front de Gauche : Parti Communiste français, Parti de Gauche, Gauche Unitaire et Les Alternatifs, République et Socialisme, La FASE , Le M’PEP et Le PCOF.

Paris le 17 12 2009

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Déc 14

Pourquoi vouloir absolument privatiser La Poste ?

L’Europe servirait-elle d’alibi à un futur démantèlement de La Poste ? Bruxelles demande aux Etats de libéraliser le marché du courrier. Mais aussi de garantir le service public, rappelle le chercheur Pierre Bauby.

Education, culture, santé, énergie, poste… En France, les services publics emploient environ 30 % des salariés (1). Et représentent également 30 % de l’activité économique. C’est dire si leur avenir est une question cruciale, d’autant que, depuis la Libération et le programme du Conseil national de la Résistance, les Français ont placé les services publics au cœur de la nation. Notre rapport aux notions d’égalité et de solidarité – le service public donnant, par définition, un accès égal à tous, sur tout le territoire – relève souvent de la passion. On l’a vu, en octobre dernier, avec le vote populaire organisé contre le projet de réforme du statut de La Poste, qui a mobilisé plus de deux millions de personnes. Alors que ce projet de loi transformant l’entreprise publique La Poste en société anonyme à capitaux publics passera en décembre devant l’Assemblée nationale, nombre de Français craignent une privatisation à terme, à l’instar de ce qui est arrivé en 2008 à Gaz de France. Grand connaisseur des rouages de la machine européenne, Pierre Bauby montre combien l’Europe sert souvent d’alibi aux gouvernements n’ayant pas de réelle volonté de défendre les services publics. Enseignant et chercheur, cet ancien ingénieur d’EDF en est l’un des spécialistes français les plus pointus.

L’Europe exige une libéralisation totale du marché du courrier en 2011. Laisse-t-elle cependant une marge de manœuvre aux gouvernements ?
Bien sûr. La directive européenne postale de 2008 permet même de consolider le service public. Encore faut-il une réelle volonté politique. Quand on dit libéralisation totale du marché intérieur postal, on a l’impression que la loi du marché va régner sans partage. Non. L’Europe libéralise, certes, mais en imposant aux Etats membres la garantie d’un « service universel de qualité », c’est-à-dire le ramassage et la distribution du courrier et des paquets en tout point du territoire européen, au moins cinq jours par semaine. Chaque Etat doit donc garantir ce service à tout habitant de l’Union européenne.

Concrètement, sur quels leviers pourrait jouer le gouvernement pour défendre le service public postal à la française ?
Le projet de loi actuellement en discussion n’exploite pas toutes les possibilités offertes par la directive européenne. La France aurait pu s’inspirer de la Finlande [membre de l’Union européenne depuis 1995, NDLR], par exemple, où le secteur postal est ouvert à la concurrence depuis plus de dix ans. Là-bas, quand un concurrent de la poste traditionnelle décide de s’installer, il a le choix entre plusieurs possibilités : soit il dessert l’ensemble du pays, soit il ne couvre que la partie la plus rentable, et, en Finlande, on sait combien sont importantes les zones extrêmement peu denses ! Il verse alors 10 % de son chiffre d’affaires à un fonds de compensation pour financer la garantie du service universel. L’opérateur privé peut aussi choisir de ne desservir que la zone côtière, la plus dense, il reverse alors 20 % de son chiffre d’affaires au fonds en question. L’opérateur traditionnel finlandais conserve actuellement 95 % du marché, un quasi-monopole. Un système comme celui-là pourrait très bien exister en France.

Est-ce l’Europe qui impose à La Poste de renoncer à son statut d’établissement public, comme le prévoit le projet de loi ?
Pas du tout. C’est aux Etats d’en décider. Encore aujourd’hui, la majorité des entreprises postales en Europe continuent d’être publiques. Certaines sont propriété de l’Etat à 100 %, d’autres à plus de 50 %.

Le président de La Poste, Jean-Paul Bailly, invoque la nécessité de « moderniser » et d’« adapter » ses services. Le nouveau statut de société anonyme permettrait de lever 2 à 3 milliards d’euros dans ce but.
On parle de 2,7 milliards, mais est-ce bien nécessaire ? Je n’en suis pas sûr. La Poste, qui est bénéficiaire et verse chaque année des dividendes à l’Etat, peut très bien financer elle-même une grande partie de sa modernisation. Elle possède déjà la taille critique pour exister au plan européen sans être menacée et peut coopérer avec d’autres établissements postaux. Pourquoi vouloir absolument en faire un oligopole européen alors que le service postal est, par définition, ancré sur le territoire local ? Ses dirigeants souhaitent en faire une entreprise comme les autres, toujours plus grosse. Avez-vous remarqué que Jean-Paul Bailly siège au conseil d’administration du groupe hôtelier Accor ? Quel rapport avec la mission de service public de la poste ? Strictement aucun. Les dirigeants de nos entreprises publiques ont acquis un tel pouvoir d’expertise que ce sont eux qui décident : les dirigeants de la SNCF font la politique ferroviaire, EDF fait la politique énergétique de la France. Où est le pouvoir d’orientation de l’Etat ?

“Pourquoi n’y aurait-il pas une péréquation
européenne du prix du timbre-poste,
c’est-à-dire une solidarité entre les zones
denses et les zones isolées du continent ?”

Les besoins changent. Le courrier tend à diminuer. Les lettres pour les particuliers ne pèsent plus que 15 % du chiffre d’affaires. Comment devrait évoluer La Poste ?
Derrière ces chiffres officiels se cache une réalité plus complexe : les particuliers ne sont peut-être que 15 % des émetteurs, mais ils représentent en même temps l’immense majorité des destinataires du courrier des entreprises (relevés bancaires, etc.). Si La Poste n’est pas présente en tout point du territoire, tout le monde y perdra. Certes, les 17 000 bureaux de poste et « points de contact » ne doivent pas être sacralisés. Il faut adapter les bureaux qui ne fonctionnent plus que quelques heures par jour. Mais sans pour autant se retirer parce que La Poste, comme on le sait, est le dernier service public présent dans beaucoup de villages et de zones isolés.

Vous semblez reprocher au gouvernement d’avancer masqué. Que risque-t-on de perdre de plus précieux avec cette réforme de La Poste ?
Nous risquons d’aboutir à une concentration, encore plus forte qu’aujourd’hui, des services postaux sur les grands pôles urbains et donc à la dévitalisation de nos territoires. Alors qu’on pourrait imaginer des solidarités au niveau européen : pourquoi n’y aurait-il pas une péréquation européenne du prix du timbre-poste, c’est-à-dire une solidarité entre les zones denses et les zones isolées du continent ? On a bien fait l’euro. Pourquoi ne ferait-on pas un timbre-poste européen ? Ce serait un beau symbole.

On parle souvent de service public « à la française ». Que recouvre exactement cette expression et comment est-elle comprise à l’extérieur de nos frontières ?
On pourrait remonter à l’Ancien Régime où, même si on ne parle pas encore de service public, on assiste aux débuts de l’homogénéisation du territoire : construction de routes, de canaux, instauration d’un service postal… Les fermiers généraux reçoivent les premières délégations de service public puisqu’ils sont des agents privés chargés de récolter l’impôt. Puis la Révolution française place au coeur le principe d’égalité : les communes, par exemple, vont avoir la responsabilité de fournir de l’eau à tous, via les fontaines publiques. L’expression « service public », invention de juristes bordelais, apparaît dans la seconde moitié du XIXe siècle avec le développement des centres urbains et des services communaux comme les transports. Les services publics vont être consacrés par plusieurs arrêts du Conseil d’Etat qui fixent leurs grands principes : égalité, continuité et mutabilité (c’est-à-dire que les services publics doivent s’adapter à l’évolution des besoins). Mais le moment fort, c’est la Libération, en 1945. Le Conseil national de la Résistance considère que les services publics doivent être propriété de la nation. Ils sont placés au cœur de la reconstruction du pays. Le consensus s’étend alors du général de Gaulle jusqu’au Parti communiste : la nationalisation des compagnies électriques, par exemple, est votée à la quasi-unanimité par la Chambre des députés.

“Chez nos voisins européens,
allemands par exemple, il n’y a pas
d’équivalent au mot ‘service public’.”

Chez nos voisins européens, allemands par exemple, il n’y a pas d’équivalent au mot « service public ». Dans certains pays, comme en Suède, on parle de « service garanti à chaque habitant ». Mais sans cette dimension doctrinale propre à la France. D’ailleurs, nos collègues européens ne manquent pas de pointer nos contradictions ; j’ai entendu plusieurs fois les Allemands nous interpeller dans les enceintes européennes : « Comment, vous, les Français, vous n’arrêtez pas de nous parler du service public et vous osez confier l’eau, ce produit vital, au secteur privé ?! » Les Allemands ont effectivement privatisé l’eau de manière très limitée. Et dans l’Union européenne l’eau reste majoritairement publique.

Quelle définition l’Europe a-t-elle donnée des services publics ?
C’est le traité de Lisbonne, qui vient d’entrer en application au 1er décembre, qui mentionne pour la première fois les « services non économiques d’intérêt général ». Ceux-ci recouvrent notamment les services régaliens (défense, justice, etc.), qui sont mis ainsi hors droit de la concurrence. Sans être définis avec précision, ils sont de la prérogative de chacun des Etats.

Dans le traité de Rome de 1957, qui fonde l’Europe des Six, on ne parlait que de « services d’intérêt économique général », sans les définir. Avec l’Acte unique de 1986, poussé en grande partie par le président de la Commission européenne, Jacques Delors, l’ouverture des marchés à la concurrence s’est mise en branle. On a engagé alors le processus d’européanisation de plusieurs secteurs, comme le transport aérien et les télécommunications, mais sans garantir que les objectifs de service public puissent continuer à exister. C’est le reproche que l’on peut faire à l’Acte unique et à Jacques Delors, qui n’a pas vu cette faille à l’époque. Il manquait un bout à l’Acte unique.

C’est-à-dire ?
Si on reprend l’exemple du service postal, l’Europe l’a ouvert à la concurrence sans en fixer tout de suite les limites. La garantie du service universel de la poste ne sera ainsi conçue qu’une dizaine d’années après l’Acte unique. On s’est laissé entraîner dans un processus de libéralisation sans le contrôler réellement, et sans poser de garde-fous. C’est sur ce déséquilibre-là – on était à l’époque dans le contexte libéral des années Thatcher – qu’on continue d’avancer.

La gauche, et le Parti socialiste en particulier, a-t-elle une politique des services publics réellement différente ?
Il y a un fort attachement à cette référence au service public dans les partis de gauche. De nombreux travaux et colloques l’attestent. Mais quand la gauche est arrivée au gouvernement, on a assisté au phénomène traditionnel de confiscation de ces matières par la technocratie et la haute administration. Les grands projets démocratiques avec participation des usagers n’ont pas été mis en place.

On voit bien aujourd’hui que les contours des services publics ont besoin d’être redéfinis. Comment les répartir entre secteurs marchand et non marchand ?
Cela devrait être justement le fruit du débat démocratique. En France, les usagers sont depuis toujours les grands absents de ce débat sur les services publics, c’est un comble ! Il faut repartir de l’expression des besoins, au niveau local d’abord, comme on a pu le faire de façon plutôt positive, en Alsace par exemple, pour les transports régionaux ferroviaires.

Quelle vous paraît être la politique de Nicolas Sarkozy et de la majorité actuelle en matière de services publics ?
Une déconstruction. Sans doute pas sous une forme globale, ce qui risquerait d’entraîner des affrontements. Mais une déconstruction progressive. Une vente appartement par appartement, la SNCF pouvant être la prochaine cible, pour arriver in fine au délitement du service public, comme cela s’est produit à Gaz de France : lors de l’ouverture du capital de GDF, en 2004, le ministre de l’Economie de l’époque, Nicolas Sarkozy, avait promis devant l’Assemblée nationale que Gaz de France ne serait jamais privatisée, « ni aujourd’hui, ni demain ». Depuis la fusion avec Suez, en juillet 2008, le groupe est devenu privé. Comment les postiers, et plus généralement les Français, pourraient-ils aujourd’hui prêter foi aux grandes déclarations garantissant que La Poste restera publique ?

Propos recueillis par Thierry Leclère (Télérama n° 3126)

(1) Soit des fonctionnaires, soit des contractuels du secteur public, soit des salariés du privé remplissant des missions de service public.

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Déc 14

La course aux petits prix tue la planète

par Bruno Fay et Stéphane Reynaud
(Paru dans Le Monde du 11 décembre 2009)

D‘un côté, il y aurait les bons, entendez les pays développés engagés dans la lutte contre le réchauffement climatique : l’Union européenne, les Etats-Unis depuis peu. De l’autre, les renégats : la Chine, l’Inde et les Etats dits salissants, accusés de tous les maux. Une vision du monde simpliste qui passe à côté de l’essentiel : l’Inde et la Chine émettent des gaz à effet de serre pour fabriquer nos jouets, pour cultiver nos légumes. La course aux bas coûts, la folie low cost, ne délocalise pas seulement les emplois. Elle délocalise aussi nos propres pollutions.

Les exportations alimentaires de la Chine vers la France ont augmenté de 44 % entre 2005 et 2007. En 2008, la France a importé 411 millions d’euros d’aliments chinois. Une asperge sur deux vendue dans l’Hexagone est « made in China », car quatre fois moins chère à produire du côté de Shenzen que sur les rives de la Méditerranée. En deux ans, les importations de meubles chinois ont bondi de 54 %.

Drapés dans notre bonne conscience, nous refusons de voir que nous sommes les premiers producteurs de CO2 en nous ruant sur les étalages de tee-shirts à 2 euros, en achetant des tomates à 1 euro le kilo ou en prenant l’avion pour passer des vacances à Saint-Domingue à 299 euros la semaine.

Nous sommes entrés dans une spirale de consommation hystérique. Pour répondre à nos besoins, les entreprises ont délocalisé leur production. Et tant pis si cette production à bas coût est polluante, puisqu’elle pollue loin. Au début de l’année, Gao Li, un responsable chinois du dossier « changement climatique » proposait qu’une partie des émissions de CO2 de son pays soit créditée au bilan des pays riches. Une bonne idée quand on sait que la moitié de la hausse des émissions de gaz carbonique liées aux exportations chinoises est à mettre au crédit des pays développés.

Le consommateur low cost, paradoxalement présenté comme un « consommateur intelligent », préfère ne pas se poser de questions. Est-il raisonnable qu’un jean bon marché parcoure en moyenne 70 000 km avant d’être vendu à Paris ou à Limoges ?

Doit-on accepter que la production d’une tomate marocaine, du côté d’Agadir, entraîne l’assèchement des nappes phréatiques locales et des bouleversements irréversibles sur le milieu naturel ? Peut-on encore s’exalter devant le film Home, de Yann Arthus-Bertrand, tout en faisant ses courses dans les magasins discount ?

Nous préférons croire à la magie low cost, imaginer qu’il est possible de produire la même voiture ou la même robe pour un coût dix fois moins élevé sans impact supplémentaire sur l’état de la planète. En vérité, le miracle low cost n’est qu’un mirage. Le consommateur à bas coût est le premier responsable du réchauffement climatique, incapable de voir que son comportement est suicidaire.

Le sommet de Copenhague sera une réussite s’il parvient enfin à dénoncer l’hypocrisie des pays développés. Cessons les grands discours moralistes et agissons en refusant le phénomène low cost écologiquement indéfendable. Devenons, pour le coup, des vrais « consommateurs intelligents » !

Bruno Fay et Stéphane Reynaud sont Auteurs de « No Low Cost » (éd. du Moment).

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Déc 09

Sur la consultation au sein du NPA sur les régionales.

Communiqué du NPA :

« La consultation des membres du NPA s’est achevée dimanche 6 décembre. Près de 4500 militants s’y sont exprimés sur 8000 membres recensés à ce jour. La prise de cartes se poursuit.
En ce qui concerne cette consultation, trois positions dites A, B et C étaient soumises au vote.

La position A a réuni 36,3% des suffrages exprimés, la position B 28,5%, la position C 31,5%.
Le Conseil Politique National du 13 décembre définira à partir de ces résultats la position nationale du NPA qui sera présent dans toutes les régions soit par le biais de listes NPA ouvertes à des partenaires locaux, soit en soutien à des listes unitaires plus larges. »

 

En Limousin

Le 5 décembre, les militants du NPA Limousin avaient voté majoritairement pour la motion « C », qui prône la participation au Front de Gauche au premier tour. En voici le texte :

Pour des listes unitaires des forces antilibérales et anticapitalistes

Le NPA réaffirme sa volonté d’aboutir à des listes unitaires de la gauche antilibérale et anticapitaliste lors des élections régionales de mars 2010, à l’échelle nationale comme à l’échelle régionale.

Il existe aujourd’hui, dans la population, une volonté forte d’infliger une défaite politique à Sarkozy et à son gouvernement, mais sans pour autant cautionner la politique du Parti socialiste et d’Europe Ecologie. Cette dernière se résume en effet à vouloir limiter les excès du libéralisme plutôt que de proposer une réelle politique alternative basée sur la satisfaction des besoins sociaux et écologiques de la majorité de la population et une autre répartition des richesses. Une division des forces à la gauche du PS, dont la population attend qu’elles répondent à cette aspiration, serait incompréhensible, d’autant que dans plusieurs régions et départements, souvent en lien avec la participation commune à des mobilisations unitaires comme celle contre la privatisation de la Poste, les rencontres unitaires ont abouti à des déclarations communes et au constat que des bases politiques existent pour un accord. Les discussions qui se mènent depuis plusieurs mois entre le Front de gauche, les Alternatifs, la Fédération, le FSQP, le PCOF, le MPEP et le NPA ont fait grandir l’espoir d’aboutir à l’unité. Les diverses déclarations de la direction du PCF prétendant construire des listes sans le NPA ne doivent pas nous amener à abandonner la perspective de listes unitaires avec lui et toutes les forces de la gauche antilibérale et de la gauche anticapitaliste.

Le NPA s’adresse à l’ensemble de ces forces politiques pour reprendre les discussions et lever les derniers obstacles à la constitution de listes unitaires. Des points d’accord significatifs ont d’ores et déjà été enregistrés :

– sur la nécessité de défendre des revendications qui répondent aux exigences portées par les mobilisations et aux aspirations du plus grand nombre;

– sur la constitution de listes indépendantes du Parti socialiste et d’Europe Ecologieau premier tour;

– sur la fusion démocratique des listes au second tour permettant de battre la droite et de représenter nos listes à la proportionnelle;

– sur le refus de toute liste commune au second tour en cas de présence du Modem ou d’un autre parti de droite.

La question de la participation à des exécutifs dominés par le Parti socialiste et Europe Ecologie a constitué jusqu’alors un point de blocage. Il a cependant été possible de s’accorder sur le fait qu’une participation à des exécutifs régionaux dépendrait des rapports de force politiques et sociaux; qu’il était en tout état de cause exclu de le faire avec le Modem; et que la participation n’était pas envisageable si ces exécutifs décidaient de mener des politiques d’accompagnement du libéralisme contradictoires avec les exigences défendues pendant la campagne et sur la base desquelles nos candidat-e-s auront été élu-e-s.

L’objectif qui guide la constitution de listes unitaires est de tout mettre en œuvre, dans les mobilisations comme dans les institutions, pour que les travailleur-se-s et les classes populaires puissent imposer leurs exigences. Des appréciations différentes peuvent exister quant à la façon de peser sur la politique menée dans les régions. Cela implique de garantir la liberté de vote et de parole de chacune des composantes de la liste unitaire au sein des conseils. Aucun des partenaires ne peut ainsi exiger que le NPA participe à des exécutifs contre sa volonté, et de son côté le NPA ne fait pas d’une éventuelle participation conditionnée de certains de ses partenaires à des exécutifs où le PS et Europe Ecologie seraient majoritaires un motif de rupture. Les élu-e-s du NPA conserveront leur indépendance et leur complète liberté de vote dans les conseils régionaux, sans participer aux exécutifs dominés par le PS ou Europe Ecologie.

Les militant-e-s du NPA mandatent la direction nationale, en lien avec les directions régionales, pour reprendre ou poursuivre les discussions à l’échelle nationale et dans le maximum de régions avec l’ensemble des forces politiques se situant en indépendance et à gauche du Parti socialiste pour aboutir à un accord.

a) Sur quelques mesures que devrait mettre en œuvre un conseil régional pour rompre réellement avec la politique libérale de remise en cause de l’ensemble des acquis sociaux et des droits démocratiques, mesures que porteraient nos listes unitaires, illustrant une claire alternative aux listes du Parti socialiste et d’Europe Ecologie.

Tourner la page des politiques de renoncement qui dilapide l’argent public pour les intérêts privés ce qui suppose de ne pas se laisser enfermer dans le carcan budgétaire et institutionnel qui risque de se durcir encore avec la réforme territoriale annoncée.

Mobiliser les fonds publics dans le strict intérêt des classes populaires et dans le cadre d’un plan conséquent de lutte contre le réchauffement climatique.

b) Acter qu’une participation à des exécutifs, qui ne peut être envisagée avec le Modem ou si les dits exécutifs envisagent une politique contradictoire à l’orientation défendue par les listes unitaires au premier tour, sera discutée au soir du deuxième tour. Chacune des composantes estimera alors si les conditions sont réunies pour participer ou non à un exécutif avec le Parti socialiste et Europe Ecologie (mais cette question ne pourra constituer un préalable pour aucun des partenaires). Et dans tous les cas, l’indépendance des élu-e-s du NPA et leur totale liberté de vote doivent être garanties.

c) Sur la répartition des têtes de liste et sur un protocole d’accord technique garantissant à chacune des composantes d’être représentées dans les conseils régionaux en fonction de sa réalité en cas de fusion avec la liste du Parti socialiste, ou d’Europe Ecologie, arrivée en tête au premier tour.

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Déc 01

Face à la droite, il faut une gauche de combat!

Lundi 30 novembre 2009

Christine Cauet, conseillère générale de la Loire

Depuis la victoire de Nicolas Sarkozy à l’élection présidentielle et la nomination des gouvernements Fillon après les législatives de 2007, la France populaire n’a pas cessé de subir les mauvais coups de la droite. Faut-il en rappeler la liste ? Remise en cause du droit à la retraite, dépeçage progressif de la protection sociale, casse du droit du travail, privatisations de services publics, réforme fiscale favorable aux plus riches, mise au pas de la justice, mépris de la jeunesse, de l’université et de la recherche…

Devant cette offensive, le pays a clamé à de multiples reprises son refus des politiques néolibérales et démontré son attachement à notre modèle républicain et social. Il l’a fait dans la rue avec des manifestations massives et lors des municipales de 2008. Mais les gouvernements de droite ont refusé systématiquement d’écouter. Ils ont choisi d’aggraver la crise du pays en méprisant délibérément la volonté populaire.

Face à une telle droite, il faut une gauche de combat. Face à la crise historique à laquelle ont conduites les politiques libérales, il faut une gauche audacieuse proposant au pays des ruptures avec la logique destructrice du capitalisme.

Hélas le Parti socialiste a pris le chemin inverse. Dans l’illusion des victoires locales, il se dissout dans des querelles de leadership absconses, confirme son adhésion à la construction libérale de l’Europe et cherche son salut dans des coalitions avec le MODEM.

Ne me sentant plus en phase avec la politique conduite sur le plan national au PS qui condamne la Gauche à perdre la présidentielle, j’ai décidé, en conscience, de quitter le Parti Socialiste.

Je veux œuvrer efficacement à l’union de la gauche pour changer la vie vraiment. Je veux travailler à la réinvention d’une gauche populaire fière de ses couleurs. Je veux m’engager pour faire gagner la gauche en 2012. Je veux être une socialiste utile à mon pays. C’est pourquoi je décide de rejoindre le Parti de Gauche et j’invite les socialistes qui partagent mes convictions à faire de même.

Christine CAUET, conseillère générale de la Loire

http://www.jequitteleps.fr/

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Nov 30

Action urgente : Refuser la création des milices de Sarkozy

(Extrait du Blog de Jean-Luc Mélenchon, le 29 novembre 2009)

 

Dimanche soir sur France inter, dans l’émission de Pierre Weill, « c’est demain la veille » j’ai évoqué un fait à propos du contenu du discours de Nicolas Sarkozy sur la sécurité en banlieue. Cela a fait figure de révélation. c’est ainsi en tous cas que l’a exprimé Jean-Marie Colombani présent sur le plateau. Je recommence donc ici, sur ce blog, pour que la nouvelle ne reste pas confinée. Comment se fait-il qu’aucun média ne l’ai relevé ? Peut être parce que Nicolas Sarkozy fait tellement de discours que leur contenu n’est plus étudié par personne. Nous allons voir combien de temps il faudra pour que le sujet que je soulève vienne en débat dans les médias. Je rappelle en résumé le contexte. Le 24 novembre Sarkozy s’est rendu à Bobigny, Epinay (93) et Le Perreux (94) annonçant que « ça va beaucoup bouger sur la sécurité » avec « un plan anti-drogue, un développement accru de la vidéosurveillance, et de nouveaux moyens d’enquête pour la police. » Etrange déjà de voir quelqu’un qui est déjà en première ligne de responsabilité sur la sécurité depuis plus de 7 ans, c’est à dire depuis son accession au ministère de l’intérieur en 2002, affirmer qu’il faut faire bouger beaucoup de chose dans son domaine d’action prioritaire. Notons-le quand même. Mais une annonce qu’il a faite, énorme, est passée totalement inaperçue. Lisez cet extrait de son discours: « Des réservistes expérimentés seront recrutés comme délégués à la cohésion police-population. Ils s’appuieront sur des « volontaires citoyens de la police nationale », c’est à dire des habitants dont je veux engager le recrutement pour qu’ils s’impliquent dans la sécurité de leur propre quartier. » Il s’agit là du système expérimenté par Silvio Berlusconi en Italie et que l’on appelle « les chemises jaunes » du nom de la couleur de la chemise de ces miliciens. Ainsi Nicolas Sarkozy a l’ intention de faire des milices et personne ne dirait rien ? Avez-vous bien lu ? Dans votre quartier, certains habitants du quartier auront des fonctions de police, ce qui est déjà incroyable mais de surcroit ils auront ce pouvoir dans le quartier lui-même. Qui peut être d’accord avec ça ? Imaginez-vous concrètement ce que cela veut dire comme pouvoirs exorbitants accordés à ces personnes ? Il faut rapidement que nos parlementaires et nos élus locaux s’opposent à cette absurdité. Les milices locales sont la fin du maintien de l’ordre républicain. Aucune des imperfections et lacunes béantes de ce dernier ne justifie que l’on régresse à cette logique milicienne qui va déclencher des abus prévisibles et des inquisitions intolérables dans un pays libre.

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Nov 30

RESOLUTION DU BUREAU NATIONAL DU PARTI DE GAUCHE DU 28 NOVEMBRE SUR LES REGIONALES


Le Bureau National du Parti de Gauche se félicite du résultat obtenu à l’occasion de la consultation régionale du PCF des 21 et 22 novembre dernier. L’écrasante majorité des régions (17 sur 22), et parmi elle les plus peuplées, a opté pour des listes Front de Gauche plutôt que pour une alliance de premier tour avec le PS.
Il s’agit d’un évènement politique majeur dans la vie de la gauche. Les communistes ont fait ce choix à de très larges majorités de votants. C’est d’autant plus remarquable que l’on doit avoir à l’esprit l’importance des élus régionaux sortants dans la vie de nos partis. L’enracinement du Front de Gauche dans la société française va donc pouvoir se poursuivre. C’est pour nous un élément déterminant à ce moment de la vie de notre pays. Il conforte la stratégie politique qui est au coeur de l’identité du Parti de Gauche. Le Front de Gauche permet en effet l’autonomie et l’alliance la plus large possible d’une Autre Gauche. C’est une condition incontournable pour construire une nouvelle majorité pour un projet de transformation écologique et sociale. Nous voulons insister sur la nature du Front de Gauche. Il n’est pas un cartel figé d’organisations. Le Front de Gauche est un outil. Sa vocation est avant tout de s’élargir. C’est pourquoi nous nous félicitons de l’accord national qui se dessine pour les Régionales entre les composantes du Front de Gauche et, à ce stade, les partenaires supplémentaires que sont la FASE, République et Socialisme, le M’PEP, le PCOF et peutêtre les Alternatifs. Au-delà de nos forces, nous souhaitons également que la campagne qui se dessine s’élargisse sur le terrain à tous ceux qui voudront s’y investir, que ce soient des mouvements ou réseaux constitués régionalement ou, plus largement, toutes celles et tous ceux qui ne se résignent pas à l’ordre dominant et qui veulent infliger une défaite politique à Sarkozy, à sa majorité, à leur politique économique et sociale. Nous proposerons à nos partenaires la création de comités de campagne afin de permettre cet élargissement populaire et citoyen. Nos discussions à l’échelle nationale s’effectuent sur la base d’un texte proposé par le Front de Gauche dorénavant amplement diffusé depuis le 28 octobre dernier. Pour le Parti de Gauche, ce texte reste sa référence dans les régions où le PCF a choisi le Front de Gauche comme dans les autres. Pourquoi ? Ce texte concentre nos priorités : bousculer le rapport de force à gauche en faveur de la ligne de transformation sociale, battre la droite et rassembler une majorité autour d’un projet vraiment alternatif à la logique du système qui est en crise aujourd’hui. Les conditions programmatiques et politiques qu’il met à propos de la participation aux exécutifs garantissent que nul n’irait appliquer dans les régions une politique différente de celle pour laquelle nous aurions été élus. Bien sûr le protocole d’accord final entre nous devra permettre la constitution de listes respectant notre diversité politique, intégrer les mesures essentielles du programme du deuxième tour et une « charte de fonctionnement » qui précisera comment seront prises les décisions au plan national comme au niveau régional entre les deux tours. Pour nous, c’est aux militants et élus au niveau local d’apprécier si les conditions seront remplies au soir du premier tour. Il est par ailleurs évident que si la décision collective d’aller dans les exécutifs est prise, chacune des forces politiques parties prenantes de la campagne unitaire pourra alors, en dernier ressort, prendre part ou pas à l’exécutif dès lors qu’elle ne cherchera pas à l’imposer aux autres. Cette alliance doit rester jusqu’au bout proposée au NPA. C’est bien pourquoi le Front de Gauche a décidé de ne pas lancer de campagne officielle avant la consultation militante des 5 et 6 décembre de ce parti. Nous espérons qu’il sorte de ce vote un choix pour l’unité et que le NPA rejoigne l’alliance large que nous sommes en train de construire. Pour le BN du Parti de Gauche, un accord politique est toujours possible nationalement. Mais il peut aussi, en toute hypothèse, se mettre en place à l’échelle des régions où des négociations ont lieu. Sous peine de confusion politique qui ne servirait personne, ces accords devront être clairs et francs. Nous ne pourrions accepter des formules ambigües ou des compromis de vocabulaire sur la question des exécutifs. Nous ne voulons pas d’un refus de principe à la participation à des exécutifs avec le PS et les Verts ! Sa délégation a nettement indiqué le 10 novembre sa traduction politique lors de la dernière réunion du Groupe de Travail : « pas de majorité de gestion avec le PS et les Verts ». Nous ne sommes pas d’accord avec cette exclusive. Si nous y cédions par électoralisme, il s’agirait d’un accord de confusion politique qui volerait en éclat dès le début de la campagne. Nous sommes heureux de l’accueil que nous constatons sur le terrain à la reconduite du Front de Gauche. Nous pensons que nous pouvons faire un grand progrès électoral à l’occasion de cette élection. Ainsi, progressivement, notre projet politique s’enracine et gagne en sympathie dans l’opinion populaire. Notre certitude est que cette dynamique ira croissante compte tenu de l’incapacité de la droite comme des sociaux-libéraux et écololibéraux à répondre aux difficultés terribles qu’affrontent les classes populaires face aux développements de la crise financière, sociale et écologique et aux agressions du pouvoir.

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Nov 29

Le Front de Gauche Limousin sur FR3

Rassemblés sur le plateau : Laurence Pache (PG 23), Christian Audoin (PCF 87) et Pascal Bagnarol (PCF19)

Pour voir ou revoir l’émission « La Voix est libre » de Jean-Jacques Théorore du 28 novembre 2009.

 

 

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Nov 25

Douze propositions pour répondre à l’urgence climatique et l’injustice sociale

Pour peser au mieux sur les négociations de Copenhague, nous avons choisi de nous mobiliser en étant présent à Copenhague et en favorisant une réappropriation locale des problématiques environnementales par les citoyens.

Nous mettons ainsi en avant douze propositions.

Télécharger le tract d’Utopia

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Nov 16

Bretagne: vers une liste commune aux élections régionales

Communiqué de presse
Elections régionales
Vers une liste commune aux élections régionales
Ce samedi 14 novembre 2009 à St Brieuc, se sont réunis des délégations régionales du Parti de Gauche, du NPA (Nouveau Parti Anti-capitaliste), de la FASE (Fédération pour une alternative Sociale et écologiste : Alternatifs, Communistes unitaires, CUAL – Collectifs Unitaires Anti-Libéraux-, PRS 29, citoyens ), Gauche unitaire et des membres de sections du PCF de Bretagne.
Etaient excusés : République et Socialisme 22 ainsi que Rouge et Verts 35.
Tous les présents se félicitent de cette première rencontre qu’ils qualifient d’historique. Ils ont débattu, franchement et profondément de ce qui les rassemble pour stopper les dégâts du capitalisme dans notre région.
Ils ont décidé de poursuivre cette rencontre pour aller vers une liste commune aux élections régionales, en se retrouvant de nouveau le lundi 23 novembre à Pontivy.

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