Oct 06

Le Rapport sur le développement humain bouscule les idées reçues sur la migration

Permettre la migration – à l’intérieur où au-delà des frontières – peut potentiellement augmenter la liberté des populations et améliorer la vie de millions de personnes dans le monde : tel est le résultat du Rapport mondial sur le développement humain 2009, lancé à Bangkok aujourd’hui.

Nous vivons dans un monde très mobile, où la migration est non seulement inévitable mais constitue également une dimension importante du développement humain. Près d’un milliard de personnes sont des migrants, soit une personne sur sept. Le Rapport, intitulé Lever les barrières : mobilité et développement humains, montre que la migration peut améliorer le développement humain pour les personnes migrantes, pour les communautés d’accueil et celles de départ.

Lire la suite sur http://www.undp.org/french/hdr2009.shtml

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Oct 05

Vie de Gauche

Récit de la construction du Parti de Gauche par ses militants.

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Oct 05

Manifestation antinucléaire à Colmar

Belle réussite avec plus de 10 000 manifestants mais la police perturbe gravement le rassemblement

– Beaucoup de manifestants sont bloqués hors de la ville
– Avec plus de 10 000 manifestants, la mobilisation antinucléaire est néanmoins très réussie
– Une fois de plus, les autorités françaises bafouent la démocratie
– La question de la prolongation ou de l’arrêt des réacteurs nucléaires est posée

Le Réseau « Sortir du nucléaire » se félicite de la réussite de la mobilisation antinucléaire à Colmar, avec plus de 10 000 manifestants pour la fermeture de la centrale nucléaire de Fessenheim, la plus vieille et une des plus dangereuses de France. Des débats ont lieu ce samedi soir et demain dimanche à propos des différents problèmes causés par l’industrie nucléaire : accidents, déchets radioactifs, fuites d’uranium, prolifération, etc…

Par contre, le Réseau « Sortir du nucléaire » dénonce avec force les manœuvres injustifiables des autorités : à 15h30, le rassemblement est scindé en plusieurs tronçons et, pire, de très nombreux manifestants ont été bloqués à l’extérieur de la ville et en particulier aux frontières pour les manifestants allemands et suisses.

Les autorités (mairie, préfecture) n’ont pas réussi à démobiliser les citoyens qui se sont donc exprimés de façon parfaitement démocratique et pacifique : une fois de plus, ce sont les antinucléaires qui ont fait preuve de responsabilité et les tenants du nucléaire qui tenté de porter tort à la démocratie.

Pourtant, les raisons de fermer la centrale nucléaire de Fessenheim sont nombreuses (cf annexe A) et le risque nucléaire est plus élevé que jamais (cf annexe B). Qui plus est, alors que la construction du parc nucléaire français a coûté des sommes gigantesques (que EDF n’a pas encore fini de payer !), des dizaines de milliards d’euros sont à nouveau en jeu.

Prolongation des réacteurs : 20 milliards d’euros… et pas de débat public !

Il est intolérable que EDF et l’Etat aient décidé sans le moindre débat public d’investir 400 millions d’euros dans chaque réacteur nucléaire français pour lui permettre de continuer à fonctionner… tant bien que mal. Cette somme, multipliée par 58 réacteurs, amène à un total de plus de 20 milliards d’euros.

Alors qu’un débat public est désormais exigé par la loi pour des investissements coûtant parfois moins d’un milliard, aucun débat public n’est prévu pour cet investissement gigantesque. Une fois de plus, le lobby nucléaire tente de passer en force… et sans que les citoyens ne soient avertis des enjeux.

Le Réseau « Sortir du nucléaire » pose la question : quelles que soient leurs positions sur le nucléaire, les citoyens sont-ils vraiment d’accord pour que cet investissement gigantesque soit une fois de plus attribué à l’atome ? Ces 20 milliards d’euros seraient assurément plus utiles dans les plans d’économie d’énergie et le développement des énergies renouvelables.

Le Réseau « Sortir du nucléaire » va saisir la Commission nationale du débat public pour demander que la question de ces 20 milliards d’euros soit mise en débat avec les citoyens.


ANNEXE A :

Pourquoi il faut fermer la

centrale nucléaire de Fessenheim

Une centrale nucléaire est toujours dangereuse, même lorsqu’elle est toute neuve. Mais les risques augmentent avec le temps. A plusieurs reprises, une catastrophe nucléaire a été frôlée en France. Au lieu de continuer à compter sur la chance, il faut profiter de ce que les centrales nucléaires arrivent à 30 ans de fonctionnement pour les fermer au fur et à mesure.

Les centrales nucléaires subissent tous les dix ans des inspections approfondies (dites « visites décennales ») qui sont censées permettre aux inspecteurs de la sûreté nucléaire de décréter si chaque réacteur est apte ou non à continuer à fonctionner.

Mais le Réseau « Sortir du nucléaire » dénonce des décisions favorables imposées à l’avance par EDF et par les autorités françaises. Ainsi :

– Depuis septembre 2003, EDF publie des comptes d’entreprise basés sur une durée de vie de ses réacteurs nucléaires de 40 ans.

– Le 13 novembre 2008, le directeur de l’Autorité de sûreté nucléaire (ASN), M André-Claude Lacoste, a déclaré : « On peut imaginer que Fessenheim ne puisse plus continuer à fonctionner. Ça me paraît très improbable. » (L’Alsace, 15 novembre 2008)

Il est clair que les dés sont pipés et que l’autorisation de continuer à fonctionner sera accordée malgré l’accumulation des incidents à Fessenheim et malgré de graves défauts déjà détectés (Voir en annexe B).

C’est donc aux citoyens de se mobiliser pour assurer leur sécurité, en imposant la fermeture de la centrale nucléaire de Fessenheim puis de toutes celles qui arriveront à 30 ans de fonctionnement.

EDF ayant prévu d’investir 400 millions d’euros par réacteur prolongé, il est donc possible d’économiser ces sommes très importantes et de les investir dans les économies d’énergie et le développement des énergies renouvelables.


Annexe B – Risque nucléaire :

– Le vieillissement des installations nucléaires

– De graves situations accidentelles en France

– Le risque sismique : les falsifications d’EDF

– Le vieillissement des installations nucléaires

Le quotidien Les Echos du 8 avril 2009 précise que « lors des dernières visites décennales, vers 1999, les cuves de réacteurs situés au Tricastin et à Fessenheim avaient présenté des défauts de revêtement. » On a vraiment du mal à imaginer que, 10 ans plus tard, les cuves des réacteurs de Fessenheim se portent mieux.

Et pourtant les incidents plus ou moins graves se multiplient dans les centrales nucléaires, à tel point qu’il est impossible de les lister. Nous nous contenterons donc d’en rappeler quelques uns des plus récents, qui concernent les réacteurs de 900 MW de Fessenheim ou identiques à ceux de Fessenheim :

– « Le 18 février 2008, un tube d’un générateur de vapeur du réacteur n°2 de la centrale nucléaire de Fessenheim s’est fissuré à la suite d’une « anomalie de supportage », conduisant à une fuite du circuit primaire vers le circuit secondaire. » (Communiqué de l’ASN, Paris, le 21 octobre 2008)

– « Soulagement à EDF : les deux assemblages de combustible nucléaire suspendus depuis un mois et demi au-dessus du coeur du réacteur n° 2 de la centrale du Tricastin (Vaucluse) ont été « sécurisés ». Ils ne risquent plus de tomber et d’occasionner des fuites radioactives dans l’enceinte du site, voire au-delà. » (Le Monde, 25 octobre 2008)

– « Un incident technique qualifié par la direction de la centrale de Gravelines d’ « exceptionnel et de « délicat », est survenu lors du déchargement du combustible situé au coeur du réacteur n°1 (…) Une barre d’uranium de plusieurs centaines de kilos est suspendue dans la piscine avec le risque qu’elle se décroche et retombe sur les 156 barres similaires fixées au fond de la cuve du réacteur. Ce serait le pire des scénarios pour la centrale« . (La Voix du Nord, 11 août 2009)

Par ailleurs, vous ne pouvez ignorer la dramatique dégradation des conditions de travail dans les centrales nucléaires EDF, avec en particulier un recours maximal à la sous-traitance, situation qui s’est traduite ces derniers mois par des grèves (pour la première fois dans le nucléaire français), mais aussi des suicides et tentatives de suicides :

– « La production nucléaire reste perturbée depuis six semaines par un conflit sur les salaires et l’embauche de prestataires extérieurs surnommés les « nomades du nucléaire », qui amène EDF à réquisitionner les grévistes, certains syndicats craignant pour la sécurité.« ‘ (AFP, 18 juin 2009)

– « Trois salariés du site d’EDF à Chinon (Indre-et-Loire) se sont suicidés depuis août 2006″ (Le Monde, 5 avril 2007) ;

– « La fédération CFTC de l’énergie a dénoncé mercredi dans un courrier à EDF un « harcèlement managérial » à l’origine, selon elle, d’une récente tentative de suicide dans la centrale nucléaire de Saint-Alban (Isère) (…) Ce salarié avait alerté à plusieurs reprises les syndicats pour dénoncer « le manque de moyens mis à sa disposition pour assurer la sécurité du site » (AFP, 1er octobre 2008) »


– De graves situations accidentelles en France

EDF ne manque jamais de rappeler que, en 40 ans de nucléaire, aucune catastrophe ne s’est produite en France. Pour notre part, nous n’oublions pas que le pire a été frôlé à plusieurs reprises. Par exemple :

– deux fusions partielles du cœur à la centrale nucléaire de St-Laurent-les-Eaux (Loir-et-Cher) le 17 octobre 1969 et le 13 mars 1980.

– une catastrophe frôlée à St-Laurent (encore !) le 12 janvier 1987 : EDF n’avait pas pensé que la Loire puisse geler et que de fait la centrale soit… impossible à refroidir.

– un autre catastrophe frôlée le 27 décembre 1999 à la centrale nucléaire du Blayais (Gironde), gravement inondée. Les « responsables » d’EDF avaient calculé que l’eau de la Gironde ne pouvait pas passer par-dessus les digues de la centrale… mais elle est quand même passée.

– Le risque sismique : les falsifications d’EDF

Par ailleurs, le Réseau « Sortir du nucléaire » a révélé que EDF a mis en place des actions de lobbying « au plus haut niveau » pour empêcher la prise en compte de données sismiques qui auraient entraîné de coûteux travaux de remis à niveau des centrales :

– « Ce débat serait sans doute resté confidentiel sans la publication par «Sortir du nucléaire» de courriers internes d’EDF, le 26 mai. Des ingénieurs d’EDF y formulaient clairement le souhait d’appliquer des références moins sévères que l’IRSN. Car les travaux de renforcement de certaines centrales pourraient coûter jusqu’à 1,9 milliard d’euros à l’entreprise. » (Le Figaro, 27 juin 2003)

– « Sortir du nucléaire accuse EDF d’avoir « falsifié des données sismiques » (AFP, 24 juin 2003). Nous attendons encore d’être attaqués pour « diffamation » par EDF qui, il est vrai, aurait eu du mal à contester ses propres documents : « Sortir du nucléaire a mis la main sur des courriers électroniques et des notes internes à EDF qui vilipendent les nouvelles normes sismiques de l’autorité de sûreté, jugées trop sévères et trop coûteuses. » (Le Point, 11 juillet 2003)


Merci beaucoup pour votre soutien financier : http://www.fermons-fessenheim.org/Soutien-Financier

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Oct 05

Utopia : Communiqué de presse sur la taxe carbone

« Taxe Carbone ?» : le mouvement Utopia se prononce pour une VRAIE fiscalité écologique

La prise de conscience de l’urgence écologique progresse et chacun mesure les efforts individuels et collectifs nécessaires pour limiter les émissions de gaz à effet de serre.
Le gouvernement a annoncé la mise en place d’une « taxe carbone », à 17€ la tonne de CO2, compensée intégralement. Une fois de plus, le président dénature une mesure indispensable et légitime en la vidant de sa substance et l’instrumentalise en une action de récupération politique de l’écologie.
Cette taxe n’est pas à la hauteur des efforts de structures nécessaires en termes de transport, de logements, de production agricole et industrielle. Elle ne permettra pas de limiter les nuisances causées par les plus riches, et sanctionnera les plus pauvres sans leur donner les moyens de changer de comportement. Avant que le débat ne s’ouvre au parlement, le mouvement Utopia réuni en Université d’Eté à Buoux se prononce pour une véritable fiscalité écologique reposant sur deux leviers :
1. une contribution climat-énergie reposant sur les émissions de tous les gaz à effet de serre liées à la production et au transport de l’ensemble des biens et services, pour avoir un effet incitatif plus fort sur les comportements des acteurs. Cette contribution devra augmenter fortement dans le temps et ne pourra être fixée initialement à un niveau inférieur à 40€ la tonne d’ « équivalent carbone », Elle s’appliquera dans un premier temps à la production énergétique, électricité comprise, puis sera étendue progressivement à l’ensemble des biens et services. Les entreprises déjà soumises aux quotas ne devront pas en être exonérées.
2. une augmentation des recettes de l’état et des collectivités locales, pour améliorer les transports collectifs et les modes de production à la disposition des citoyens et notamment les plus modestes. Cela passe par la suppression du bouclier fiscal, et l’instauration d’une contribution beaucoup plus importante des hauts revenus, au moyen de l’impôt progressif. Un fonds de redistribution collective devra aider les plus modestes à réaliser les transformations nécessaires, pour les transports et l’habitat notamment (isolation, modes de chauffage…).

Utopia est un mouvement politique transpartis, qui appelle à l’émergence d’une gauche d’avant-garde fondée sur une identité écologiste, altermondialiste et antiproductiviste.

Contacts presse :
Porte Parole National / Franck Pupunat : 06 26 65 80 96
Denis Vicherat : 06 62 92 01 96
www.mouvementutopia.org

 

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Sep 29

Déclaration unitaire FASE, GU, Alternatifs, NPA, PCF, PCOF, PG

Les partis et mouvements réunis ce jour, lundi 28 septembre, dans le cadre d’un groupe de travail sur les Régionales ont fait la déclaration suivante :

Dans une situation marquée par une offensive accélérée de la droite et du patronat contre l’ensemble des droits sociaux et des droits démocratiques, nous appelons à soutenir et à contribuer aux mobilisations et aux luttes de façon les plus larges et les plus unitaires possible dans la perspective d’une confrontation politique et sociale avec le pouvoir et le patronat. L’enjeu est de faire subir, enfin, une défaite à ce pouvoir réactionnaire.

Les sujets ne manquent pas : la privatisation de la Poste, la multiplication des plans de licenciements, le travail du dimanche, la précarisation du travail et des conditions de vie, la remise en cause du droit aux études pour tous et toutes, l’augmentation du forfait hospitalier, la mise au pas des libertés publiques, les expulsions massives de travailleurs immigrés… Beaucoup de manifestations, d’initiatives sociales et politiques, se mettent en place en cette rentrée. Nous les soutenons ensemble comme la votation citoyenne contre le changement de statut de la Poste, la manifestation pour le droit des femmes du 17 octobre, les marches pour l’emploi, contre la précarité et les licenciements ou les initiatives en riposte au sommet « climat » de Copenhague…

La crise du capitalisme, économique et écologique, continue ses ravages démentant les discours trompeurs sur la reprise et la moralisation de celui-ci. Les États ont distribué des centaines de milliards d’euros ou de dollars aux responsables de la crise financière. Ils demandent maintenant à la population et au monde du travail de payer cette facture, de payer l’addition pour les banques, de payer à la place des pollueurs. La crise écologique s’accentue, alimentée par la logique productiviste du capitalisme : réchauffement climatique, épuisement des ressources naturelles et des terres cultivables, pollutions. Cette crise conduit à la mise en danger des moyens d’existence de millions d’être humains et menace gravement la biodiversité. Il y a urgence et les belles déclarations des gouvernants ne sont pas suivies d’actes conséquents. Nous voulons rompre avec cette logique toujours plus folle du capitalisme productiviste. Nous voulons une politique qui remette en cause la logique du profit pour satisfaire les besoins élémentaires et durables de la population.

Face à un capitalisme de plus en plus brutal et sauvage et à un gouvernement bien décidé à accélérer le rythme de ses attaques, rien ne doit détourner de la nécessaire construction d’une alternative à logique du système capitaliste et productiviste. Sur cette base, il faut œuvrer à gagner la majorité des travailleurs et des citoyens aux perspectives ouvertes par une gauche de combat. Voilà nos priorités.

Or, Face à la détermination du pouvoir Sarkozyste, nous assistons au contraire à un nouveau glissement à droite de la gauche d’accompagnement avec la tentative de construction d’une coalition de centre-gauche PS/MODEM/Europe Ecologie et le projet de primaires. C’est à dire d’une gauche qui va toujours plus vers la droite et risque de favoriser ainsi les futures victoires électorales de cette dernière comme le prouve malheureusement la situation italienne.

Dans ce contexte, les forces qui composent la gauche antilibérale et anticapitaliste ont le devoir de tout faire pour battre la droite et offrir une autre voie : un débouché politique qui permette de mettre en œuvre un programme traduisant dans les régions les exigences populaires issues des mobilisations, un programme régional véritablement alternatif au libéralisme et au productivisme.

Il s’agit, ensemble, non seulement de contrecarrer l’offensive politique de la droite et du libéralisme pour défendre les exigences du monde du travail, encourager les résistances mais plus fortement inverser le rapport de forces dans les urnes et dans les luttes.

A ce stade, nous savons que des approches différentes existent entre nous sur plusieurs points. Ils sont connus et nous n’avons pas cherché à les esquiver au cours de notre rencontre.

Nous ne pouvons préjuger des décisions souveraines de chacun de nos partis.

Mais nous décidons de constituer un cadre politique national de discussion commun en vue de vérifier la possibilité d’aller ensemble aux régionales.

C’est pourquoi les partis et courants politiques réunis ce jour se sont mis d’accord pour une prochaine réunion de notre groupe de travail sur les Régionales le mercredi 7 octobre. Il aura pour première tache d’élaborer un calendrier qui permettra d’organiser les discussions sur tous les points à régler afin de trouver un accord

C’est un premier pas mais il est important car les enjeux de ces élections sont non seulement régionaux mais nationaux. Ensemble, nous pouvons contribuer à inverser le rapport de force entre la droite, le patronat et les classes populaires dans les luttes et dans les urnes.

Signataires : Fédération pour une alternative sociale et écologique (FASE), Gauche unitaire, Les Alternatifs, Nouveau parti anticapitaliste (NPA), Parti communiste français (PCF), Parti communiste des ouvriers de France (PCOF), Parti de gauche (PG).

On également assisté à cette réunion au titre d’observateurs, des délégations du Forum social des quartiers populaires (FSQP) et de Lutte ouvrière (LO).

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Sep 29

Meeting du PG à Guéret le 15 octobre à 20 h

 

Jean-Luc Mélenchon sera à Guéret le 15 octobre prochain, dans la grande salle de l’Hôtel de Ville, pour un grand meeting de lancement de la campagne des régionales en Limousin.

Notez déjà la date dans vos agendas !

Pour nous contacter : pg19@lepartidegauche.fr

 

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Sep 29

Bonnes nouvelles à Corbeil-Essonnes

Bonnes nouvelles à Corbeil-Essonnes, fief de Serge Dassault : La liste de rassemblement Front de Gauche (PC, PG), NPA, et associations locales citoyennes menée par Michel Nouaille (PCF) est passée en tête des listes de gauche de l’élection municipale partielle dimanche 27 septembre. Avec 24,33%, elle devance de plus de 5 points le socialiste Carlos Da Silva (18,98%) et de 16,5 points le Verts Jacques Picard (7,76%). Un résultat qui récompense un intense et long travail de terrain.

Sur le papier, la gauche est en mesure de battre, dimanche 4 octobre, le candidat UMP, Jean-Pierre Bechter, et en finir avec le système Dassault, dont l’élection a été invalidée pour fraude électorale et qui, de ce fait, était inéligible.

Résultats du 1er tour:

Inscrits: 21.057

Votants: 10.079

Exprimés: 9.903

Abstention: 52,13%

 

 

 

 

 

 

Liste Nouaille (PCF-EXG): 2.410 (24,33%)

Liste Picard (Verts): 769 (7,76%)

Liste Da Silva (PS): 1.880 (18,98%)

Liste Boulay-Laurent (SE): 459 (4,63%)

Liste Fritz (SE): 955 (9,64%)

Liste El Mahdi (SE): 105 (1,06%)

Liste Saadi (SE): 279 (2,81%)

Liste Bechter (UMP): 3.046 (30,75%)

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Sep 28

Message d’Audrey Galland après la Fête de l’Humanité

Chers camarades,

Un très grand bravo à tous ceux qui ont permis au Parti de Gauche de réussir brillamment sa première fête de l’Humanité !
Grâce à notre présence sur le stand, à sa bonne tenue, à la qualité de ses débats, et à notre investissement dans toute la fête, nos partenaires communistes et de toute l’autre gauche n’ont de cesse de nous complimenter sur le parti que nous avons su créer en moins d’un an. Et au-delà, l’offre politique du paquet électoral pour les élections régionales, législatives et présidentielles que nous portons est entré dans les débats de toutes les organisations. Mais ce n’est pas fini.

Sur la bonne tenue de notre stand, je vous rappelle que des camarades ont été mobilisés plusieurs semaines en amont de la fête pour préparer le stand, matériellement, sur son contenu politique, mais aussi culturel et culinaire. Un grand bravo à tous ceux-là. Pendant les 3 jours de fête ouverte au public, l’implication de chacun sur des prises de tâche était primordiale pour la réussite de cet évènement. Ce fut notre première année à la fête de l’Humanité, et nous ne doutons pas que l’année prochaine, nous serons encore plus nombreux à nous inscrire aux multiples tâches qui doivent être prises en charge afin que ceux qui ont, cette année, dû assurer une présence et une disponibilité continue de 8h à plus de minuit les 3 jours, puissent être relevés l’année prochaine sur ces trois journées.

D’un point de vue politique, tous nos débats ont été très écoutés. Et notamment notre temps fort du samedi à 17h qui mettait en discussion l’offre de paquet électoral du Parti de Gauche. Vous l’avez compris, il s’agissait de proposer clairement aux partenaires de l’autre gauche, de faire du front de Gauche un Front durable, et autonome du Parti socialiste. Autonome, puisque notre objectif est d’arriver en tête à gauche et de battre la droite, ce qui signifie qu’au second tour des élections, le Front de Gauche devra tout faire pour mettre la droite en échec. Vous retrouverez plus d’éléments dans le communiqué du Parti de Gauche ci-joint.

Mais vous l’avez constaté ce week-end, cette bataille n’est pas encore gagnée, et nous devons militer auprès de nos partenaires, et notamment auprès de nos camarades communistes pour que notre stratégie du paquet soit adoptée, notamment par le Parti communiste. La retranscription qui est faite dans les médias selon laquelle un accord entre le PCF et le PS au premier tour des régionales serait dores et déjà conclu déforme la réalité. En effet, les militants communistes doivent décider en octobre sur cette question! Nous devons donc interpeller tous les camarades communistes que nous connaissons afin de leur demander s’ils souhaitent que le PCF fasse des listes communes avec le PS dès le premier tour, ou que le PCF fasse des listes de l’autre gauche, autonomes du Parti socialiste au premier tour des élections régionales. Voilà l’une de nos tâches militantes de rentrée, à côté de nos engagement dans les luttes sociales nationales et locales.

Par ailleurs, nous poursuivons la construction de notre parti. Aussi, dès ce vendredi, la chorale du Parti de Gauche se réunira pour la première fois. Ce rendez-vous se fera toutes les deux semaines, le vendredi soir à 19h00 au siège du Parti. Pour y participer, merci de t’inscrire auprès de Jean-Charles Giraud jcg77100@live.fr

La fête de l’Huma a également été marquée par le lancement du réseau jeunes du Parti de Gauche de manière à ce que nos jeunes camarades soient en mesure de s’organiser en cercles sur leur lieu d’études et de pouvoir y mener une activité de militants politiques, comme le font leurs camarades qui sont déjà salariés. Pour créer ton cercle sur ton lieu d’études n’hésite pas à contacter reseaujeunes.pg@gmail.com

 

Amicalement,

Audrey Galland

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Sep 28

Aurélien Bernier à la Fête de l’Humanité

Débat organisé par le Parti de Gauche : « Quel programme ? Contre la présidentialisation, la 6e République » – 11 septembre 2009

Avec Roger Martelli, débat animé par Pascale Le Neouannic, Conseillère Régionale Ile de France

Texte rédigé de l’intervention de Aurélien Bernier

 

 

Malgré l’intitulé du débat, je ne parlerai pas de sixième ni de cinquième république, mais bien de République tout court. En effet, puisque nous abordons le problème des institution, il nous faut d’abord soulever la question la plus taboue de toutes les questions politiques : est-il encore possible de parler de République dans le cadre des institutions européennes? Est-il encore possible de mener des politiques de gauche – la vraie gauche, celle que nous qualifions de radicale et républicaine – en respectant le droit communautaire?


Je ne vous ferai pas l’insulte de revenir sur les valeurs républicaines, que vous connaissez mieux que moi : la liberté, l’égalité, la fraternité, mais également l’universalisme, ou encore le fait de concevoir la loi comme le moyen de produire de l’émancipation et de la liberté. Puisque nous savons tous, au Parti de Gauche comme au M’PEP, que ces valeurs sont aux antipodes de celles de l’Union européenne, le problème qui nous est posé est simple. Pour une gauche radicale qui prétend gouverner, il n’existe que deux options. La première serait qu’elle renonce, une fois élue, au programme qu’elle s’était engagée à mettre en œuvre, au motif que le droit européen le lui interdit. La seconde serait qu’elle désobéisse à l’Union pour pouvoir gouverner. Il n’y a aucune autre alternative.


 

A l’époque où la gauche française n’était pas encore acquise à la social-démocratie, elle osait clairement choisir entre la question sociale et la question européenne. Dans son chapitre consacré à l’Europe, la programme commun de 1972 du Parti communiste français, du Parti socialiste et du Mouvement des radicaux de gauche indiquait : « Le gouvernement aura à l’égard de la Communauté économique européenne un double objectif. D’une part, participer à la construction de la CEE, à ses institutions, à ses politiques communes avec la volonté d’agir en vue de la libérer de la domination du grand capital, de démocratiser ses institutions, de soutenir les revendications des travailleurs et d’orienter dans le sens de leurs intérêts les réalisations communautaires ; d’autre part de préserver au sein du marché commun sa liberté d’action pour la réalisation de son programme politique, économique et social. »

 

 

Presque quarante ans plus tard, nous constatons qu’un virage à cent-quatre-vingt degrés a été pris. Qu’elle soit au pouvoir ou dans l’opposition, la gauche se couche devant les injonctions de « Bruxelles », alors que l’Union européenne est pourtant bien plus libérale qu’à l’époque où fut écrit ce texte.


Le résultat est terrible du point de vue des politiques menées, puisque l’Union européenne pratique le néolibéralisme le plus débridé et l’impose aux États.

 

Mais il est également terrible – et peut-être plus encore – à cause du fatalisme qu’il génère. En effet, les citoyens comprennent très bien que toutes les politiques libérales subies dans les États membres proviennent de l’Union européenne ou s’y réfèrent. Les traités européens sont devenus la bible des gouvernements conservateurs, qui invoquent « L’Europe » pour justifier leur action. Mais ces mêmes traités constituent aussi l’excuse rêvée pour la social-démocratie, qui utilise « L’Europe » pour justifier son inaction.


Or, face à cette impasse, les partis de gauche ne proposent qu’une perspective : changer l’Union européenne des 27 pour avoir ensuite, et ensuite seulement, le droit de mener des politiques de gauche.

 

 

Pourtant, un examen sérieux de la situation montre qu’il n’existe, de l’intérieur des institutions, strictement aucune perspective de changement rapide. Nous avons dit en 2005, au moment de la campagne sur le Traité constitutionnel européen, que son adoption « graverait dans le marbre » l’orientation ultralibérale de l’Union. Mais l’ultralibéralisme est déjà gravé dans le marbre du traité en vigueur ! C’est bien le Traité de Nice qui indique dans son article 131 que « les États membres entendent contribuer, conformément à l’intérêt commun, au développement harmonieux du commerce mondial, à la suppression progressive des restrictions aux échanges internationaux et à la réduction des barrières douanières ». C’est ce même texte qui précise dans son article 56 que « Toutes les restrictions aux mouvements de capitaux entre les États membres et entre les États membres et les pays tiers sont interdites », rendant impossible une politique fiscale de gauche. Nul besoin d’attendre le Traité de Lisbonne pour que la Cour de justice des communautés européennes mette en pratique la casse des acquis sociaux, comme c’est le cas avec les arrêts Viking ou Laval.

 

Nous savons tous également que le rôle du Parlement européen se limite à un rôle d’observateur, dans le meilleur des cas de lanceur d’alerte, et ceci pour deux raisons. D’une part, la Commission conserve toujours et conservera l’exclusivité en matière de propositions législatives, et d’autre part, le Parlement est incompétent sur les Traités communautaires et les accords internationaux. Ce n’est pas un hasard s’il n’existe qu’un exemple dans l’histoire de mise en échec par le Parlement d’une proposition de directive – la directive portuaire – dans le cadre des procédures de co-décision. Et encore, ce rejet tient bien plus à la mobilisation déterminée des dockers qu’au volontarisme de l’assemblée élue pour représenter les peuples d’Europe.


L’affaire des OGM détruit quant à elle l’espoir qu’un groupe de pays puisse influencer les politiques européennes dans un sens moins libéral : alors qu’une majorité de citoyens et d’États membres souhaiterait interdire les cultures transgéniques, la Commission continue de les imposer au nom du libre-échange.


L’idée de Constituante, enfin, est une idée louable. Mais elle est surtout une proposition de très long terme, qui ne peut s’appuyer aujourd’hui sur aucune réalité. Non seulement le Parlement ne dispose pas de légitimité en la matière, en particulier du fait des taux d’abstention records aux scrutins qui permettent de l’élire, mais surtout, l’Union européenne ne pourrait accoucher en l’état des rapports de forces que d’une constitution ultralibérale.


Soyons donc lucides, et osons dire qu’aucune politique de gauche ne pourra respecter les orientations et le droit communautaire. Si nous voulons être crédibles, nous devons revendiquer haut et fort la désobéissance européenne, qui est un premier pas obligé pour sortir du capitalisme. Concrètement, cette stratégie comporte deux niveaux.


Le premier niveau est celui de la résistance. Il s’agit de refuser la transcription des directives et l’application de règlements ultralibéraux. Une gauche radicale au pouvoir pourrait-elle transcrire la directive postale, qui organise le démantèlement du service public? Bien-sûr que non. De la même manière, elle serait dans l’obligation de dénoncer des directives déjà transposées, comme la directive 96/92/CE « marché intérieur de l’électricité ». Enfin, il serait totalement aberrant de continuer à abonder le budget communautaire qui sert à mener des politiques avec lesquelles nous sommes en complet désaccord, à l’image de la Politique agricole commune.

 

 

Mais ce niveau défensif n’est pas suffisant. Notre objectif est bien de renverser la tendance et de poser les bases d’un tout autre modèle de société. Nous devrons construire un droit juste, émancipateur, protecteur de l’environnement, et il est absolument évident que ce droit ne sera pas compatible avec le droit communautaire. Et alors? Pourquoi en avoir peur? Au nom de quoi la désobéissance européenne serait-elle taboue alors qu’il s’agit du seul moyen de mettre fin à la libre-circulation des capitaux, d’instaurer un protectionnisme écologique et social, ou de voter un paquet législatif anti-délocalisations? Cette démarche de construction d’un nouveau droit suppose bien-sûr de refuser le paiement de la moindre astreinte qui viendrait la sanctionner et de réorienter les fonds qui ne seront plus versés à l’Union européenne pour financer des politiques de gauche et pour lancer notamment des coopérations renforcées sur des bases progressistes.

 

Pour ne prendre qu’un exemple concret et immédiat de désobéissance européenne nous pouvons citer la réforme du code des marchés publics. Dans le cadre d’un programme de lutte contre le changement climatique, la France pourrait intégrer un critère de réduction des gaz à effet de serre dans la commande publique, qui porterait sur toute la chaîne de chaque prestation et deviendrait un critère de choix des offres. Cette mesure serait tout à fait efficace, puisqu’elle générerait une forte baisse des besoins de transports et favoriserait les productions moins polluantes. Elle serait largement incitative puisque la commande publique, qui englobe les marchés de travaux, de biens et de services passés par l’État et par les collectivités locales, représente 240 milliards d’euros chaque année. Pourtant, un tel changement est totalement prohibé par l’Union européenne, puisqu’il constitue une entrave à la concurrence. Alors que l’Union prétend hypocritement être en pointe dans la lutte contre les dérèglements du climat, la priorité est toujours donnée au libre-échange. La désobéissance européenne sur cette question des marchés publics, régie par les directives 2004/17/CE et 2004/18/CE, est indispensable pour mettre fin à cette situation. Cette décision est non seulement très simple à mettre en œuvre, mais elle recevrait également un large soutien populaire.


Voici un exemple, pris parmi des dizaines d’autres, qui montre que la désobéissance européenne est une notion profondément républicaine. On peut la revendiquer en étant parfaitement légaliste, puisqu’elle ne remet pas en cause la force contraignante de la loi, mais vise à bousculer la hiérarchie du droit pour restaurer la souveraineté populaire. Le jour où la gauche osera la porter dans le débat public, l’inscrire sur ses banderoles et l’afficher dès les premières lignes de son programme, elle redeviendra victorieuse, puisqu’elle redonnera au citoyen ce qu’il a perdu : l’espoir d’un changement radical.

 

 

(Merci à Jean-Charles pour les photos )

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Sep 28

Communiqué de presse du PG

COMMUNIQUE DE PRESSE 15 SEPTEMBRE :

APRES LA FETE DE L’HUMANITE,

FRONT DE GAUCHE DANS LES LUTTES ET DANS LES URNES !

La Fête de l’Humanité a été un immense succès populaire. Une affluence remarquable, notamment dans les débats, a montré qu’il y a une attente forte dans notre pays d’une alternative de gauche. Elle a manifesté un grand potentiel de combativité contre la politique de la droite et de Nicolas Sarkozy. Elle a témoigné de l’espoir qu’a suscité la naissance du Front de gauche pour nombre de nos concitoyens.

Nous sommes heureux d’avoir pris toute notre part dans ce moment de mobilisation, de débats et de fraternité à travers un stand qui a constitué un des points forts de la fête grâce au dévouement de plusieurs centaines de nos militants.

La Fête de l’humanité a aussi été marquée par les initiatives et échanges des composantes du Front de gauche sur la manière de répondre à cette attente populaire.

Pour notre part, nous avons proposé que le Front de gauche pour les élections européennes devienne un Front de gauche durable, présent dans les luttes et dans les urnes, lors des prochaines élections régionales, présidentielle et législatives.

Cette grande ambition n’est pas compatible avec une alliance de premier tour avec le Parti socialiste. Car l’objectif du Front de gauche est justement de passer en tête de la gauche pour lui permettre de sortir de l’impasse des primaires et des logiques d’accompagnement du capitalisme portées par le PS.

En outre, les déclarations de Martine Aubry lors de la Fête ont rappelé que la première secrétaire du PS refuse toujours d’exclure les alliances avec le Modem notamment lors des prochains régionales. Ceci renforce la nécessité pour l’autre gauche de se rassembler pour mettre en échec ce tournant démocrate qui représente un grand péril pour la gauche et de conserver son autonomie par rapport aux listes du PS au premier tour.

C’est pourquoi nous avons dit que le Front de gauche ne tiendrait pas d’ateliers avec le PS qui auraient pour objet de discuter d’une ou de plusieurs plateformes partagées avec ce parti. Nous le réaffirmons. Cela serait en effet une source de confusion à une période politique où il est essentiel que les citoyens puissent choisir entre les deux lignes qui partagent de plus en plus nettement la gauche. C’est non seulement le seul moyen de changer la gauche mais également de mobiliser les électeurs pour battre la droite. Présent au premier tour, le Front de gauche s’alliera au Parti Socialiste et à Europe Ecologie au 2ème tour dans le cadre de fusions démocratiques pour que pas une région ne bascule à droite.

D’ici ces élections, nous proposons d’enraciner la démarche du Front de Gauche dans les luttes et dans les urnes, tel que nous l’avons initié avec nos partenaires au moment des élections européennes. Le Front de Gauche doit s’élargir à toutes les forces désireuses de construire une alternative politique à vocation majoritaire en rupture avec les logiques capitalistes et les modèles productivistes.

Pour cela nous allons proposer rapidement à nos partenaires du Front de Gauche, PCF et Gauche Unitaire :

– d’engager dans les régions des campagnes d’urgences, alliant débat et action, tout d’abord autour des trois propositions de lois déposées par nos parlementaires pour les salaires et l’ensemble des revenus, pour l’interdiction des licenciements dans les entreprises qui versent des dividendes aux actionnaires, pour la défense et le développement des services publics; sur les convergences nécessaires à construire pour le droit et le financement des retraites dès l’âge de 60 ans ; et enfin pour la préparation du sommet de Copenhague sur le réchauffement climatique.

– D’engager dès maintenant en vue de des élections régionales un travail sur le contenu de politiques régionales clairement ancrées à gauche. Le Parti de Gauche propose donc à ses partenaires du Front de Gauche d’activer sans tarder le « groupe de travail » sur les politiques de ruptures dans les Régions que le PCF, Gauche Unitaire mais aussi d’autres forces, notamment le NPA, ont évoqué ensemble ou séparément depuis juillet et à nouveau, favorablement, au cours de la Fête de l’Humanité. Le NPA vient de proposer un rendez-vous en ce sens, nous répondons positivement sur le principe et allons maintenant travailler à en définir les modalités. Ce groupe de travail doit être ouvert à toutes les forces qui entendent œuvrer à des mesures de rupture avec la logique du système capitaliste et du modèle productiviste dans les régions d’une part et qui refusent en conséquence toute alliance avec le MODEM.

 

Contact : Eric Coquerel – secrétaire national chargé des relations extérieures – 0614736814

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