Jeudi 23 juin, les insoumis ont inauguré leur local, rue de Lestang à Brive Ce local mis à la disposition du mouvement de la France Insoumise.. Il sera un lieu d’accueil et une permanence pour toutes les forces citoyennes qui soutiendront la campagne de Jean-Luc Mélenchon, que ce soit ou non dans le cadre d’un …
En réaction aux récentes attaques du gouvernement contre les syndicats et le droit à manifester, le Parti de Gauche a été à l’initiative d’un communiqué unitaire signé par 9 organisations politiques. Depuis des semaines le gouvernement tente de discréditer la mobilisation sociale contre la loi El Khomri en fustigeant tout particulièrement la CGT et …
Un bel évènement, avec des ateliers, des débats, des concerts. Merci à Eric Coquerel, Laurence Pache, d’être venus de si loin. Merci à Michel Lauradour pour avoir accueilli la fête dans sa belle exploitation. Merci à tous les jeunes qui se sont investis, c’est un vrai bonheur et une superbe lueur d’espoir.… Merci à Christian …
Depuis l’annonce par le Président Sarkozy en septembre 2008 de la création d’une commission sur l’avenir de la poste, les choses se précisent. En décembre 2008 déjà, bien loin des promesses, le rapport Ailleret écartait toutes autres solutions en s’orientant vers la transformation en Société Anonyme du service public postal. En décembre dernier le président de la République tranchait pour l’avenir en avançant sur la voix de la privatisation: «Ce sont les règles européennes, c’est pas moi qui les ai négociées, c’est ainsi» (18 décembre en visite dans les Vosges).
Ce n’est pas lui qui a finalisé le traité de Lisbonne, Ce n’est pas plus sous sa présidence que la France les 1er et 2 octobre 2007 en Conseil Européen a conclu et accepté l’accord politique qui conduit à l’ouverture du marché postal. Et à la directive en ce sens du 8 novembre pas lui non plus !!!.
Dès les premières annonces, un élan unitaire a caractérisé l’action et les mobilisations des syndicats, des partis de Gauche et les associations d’usagers partout en France, pour la défense du service public postal, et pour le maintien de la Poste de proximité dans les quartiers populaires et dans les villages .Puisque que le président et le gouvernement répondent par le silence à sa demande de consultation des français, le comité national contre la privatisation de la poste auquel participe le Parti de Gauche propose l’organisation d’un Référendum.
Par ses militants, ses élus, le parti de Gauche s’est engagé dans cette bataille.
Sur le terrain nous nous investissons contre les baisses d’effectifs, d’amplitude horaire d’ouverture des guichets et les fermetures de bureau de poste. Notre attachement au tarif unique du timbre, à l’accessibilité à un pole public bancaire, à la distribution de la presse et à l’aménagement guidé par l’intérêt général et non la rentabilité nous donne mandat pour agir. L’offensive de cet été du conseil des ministres l’exige.
Une fois encore, c’est en plein été que le gouvernement a confirmé ses intentions. La nouvelle société anonyme, donc de droit privé aurait un «capital 100% public» dixit le ministre Christian Estrosi. Dans le même temps ce changement de statut doit s’accompagner d’une recapitalisation de 2,7 milliards d’euros dans le but de moderniser l’entreprise à l’approche de l’échéance de la libéralisation totale du marché du courrier. Le premier janvier prochain la poste ne serait donc plus établissement public pour au 1 janvier 2011 être fin prête pour la «concurrence libre et non faussée». L’exemple de France Télécom n’est pas là pour nous rassurer. Les 58 % de fonctionnaires aujourd’hui dans l’établissement seront placés sous l’autorité du PDG. A France Télécom cela s’était traduit par le non remplacement de 4 départs à la retraite sur 5. En ce moment même, le gouvernement social-démocrate Britanique, qui met en œuvre un projet similaire, ne remplace plus 1 départ sur 3 à la Royal mail. Même M Thatcher n’avait pas osé.
En Suède avec cette même évolution de 1993 à 2003 ce sont 1800 bureaux de poste qui ont fermé sur 2200 et le prix du timbre a augmenté 90 % .Malgré ç’a Posten a évité la banqueroute de peu en 2003.
Tout cela ne doit pas se faire en catimini, dans l’ombre des couloirs de la Commission européenne qui pousse chaque jour, un peu plus, au démantèlement des services publics et à la libéralisation de tous les secteurs d’activité. La poste est à nous, il est temps que le peuple s’en mèle . La poste appartient à la nation. C’est à la nation de décider par une forte implication populaire et démocratique.
La poste est un bien commun de la patrie républicaine. C’est pourquoi Le parti de gauche lance aussi une campagne de soutien aux votes organisés le 3 octobre dans les communes par les acteurs locaux du comité national et les usagers. J’ai donc proposé un slogan sur ce thème au secrétariat national de mon parti dans l’esprit de la campagne lancée par le journaliste et militant Maurice Seveno à propos de la privatisation de TF1: La Télé est à nous. Cette idée a été retenue.
Les élus du PG seront dans leurs collectivités et mandats respectifs pleinement engagés dans l’organisation de ce scrutin. Le parti de gauche participe à la mobilisation unitaire (www.appelpourlaposte.fr ) et met aussi à disposition de tous un matériel militant: La poste est à nous, le 3 octobre votons. (Tracts et affiches)
Parce que le parti de gauche est un parti de gouvernement: sur cette question comme sur celles du service public de l’énergie , du service public de l’eau out la mise en place d’un pôle public bancaire nous annonçons la couleur. Les français sont prévenus. Un gouvernement de gauche devra rétablir le service public postal.
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Des délégations du Parti de Gauche et des Alternatifs se sont rencontrées le mercredi 23 septembre. Le long échange entre les deux délégations a, pour l’essentiel, porté sur la construction d’un front commun durable des gauches antilibérale et anticapitaliste et de l’écologie radicale.
Les Alternatifs et le Parti de Gauche agissent pour la construction de ce front large, dans les mobilisations écologiques, sociales, démocratiques, et dans les urnes, pour s’opposer dans un premier temps à la Droite à Sarkozy et au MEDEF et mettre en place les conditions pour les battre. Pour atteindre cet objectif il faut mettre un terme à gauche à l’hégémonie du social libéralisme. Les deux organisations sont particulièrement vigilantes face au risque de constitution d’un centre gauche autour du PS, du MODEM et d’alliance type Europe Ecologie.
Dans la perspective des élections régionales de 2010, le Parti de Gauche et les Alternatifs sont favorables : – au premier tour à des listes de large rassemblement de la gauche de transformation sociale et écologique, sur la base d’une plate forme politique commune pour une gestion des régions alternative au libéralisme et au productivisme. – à un accord national pour constituer ces listes, représentatives de la diversité politique et sociale du rassemblement et indépendantes du Parti Socialiste et des listes de type Europe Ecologie.
Le Parti de Gauche place cette stratégie dans la continuité du Front de Gauche qu’il espère voir perdurer, et s’élargir, pour les régionales puis les présidentielles et les législatives. Il s’agit pour lui d’un acquis et d’un outil pour tous ceux qui partagent cet objectif et, pour lui, les Alternatifs pourraient manifestement en faire partie. Le Parti de gauche aspire pour les Régionales à des listes larges unissant l’ensemble du Front de gauche et des partis de l’autre gauche qui n’en sont pas.
Les Alternatifs sont favorables à un front commun durable de toute la gauche de transformation sociale et écologique et de l’écologie radicale.
Au second tour, le Parti de Gauche et les Alternatifs se prononcent en préalable pour la fusion démocratique des listes de la gauche de gauche avec celles du PS, des Verts-Régions Ecologie, et des autres listes de gauche. Cette fusion démocratique a pour objectif de battre la Droite et d’assurer la présence de la gauche de transformation sociale et écologique et de l’écologie radicale, dans les Conseils régionaux.
Mais les Alternatifs et le Parti de Gauche se présentent à ces élections avec la volonté d’appliquer les mesures de ruptures que portera le programme de « l’autre gauche ». En conséquence, la participation à des exécutifs sera conditionnée aux rapports de forces et aux contenus d’une politique de rupture avec le libéralisme et le productivisme et à l’exclusion de toute alliance avec le Modem. Les conditions et la possibilité de sa mise en oeuvre aux prochaines régionales restent en débat au sein des Alternatifs.
C’est avec la volonté d’aboutir à un accord politique pour les élections régionales, première étape d’un front commun durable, que les Alternatifs et le Parti de Gauche participeront à la réunion de toutes les forces de la gauche antilibérale et anticapitaliste du lundi 28 septembre.
Les deux organisations agiront pour que cette réunion permette d’engager, sans autre préalable, notamment sur la question des exécutifs, un débat et un travail unitaires : – tout d’abord sur les contenus d’une politique en rupture avec la logique du système capitaliste et productiviste pour les régions, – pour des démarches et propositions communes au service des mobilisations populaires – plus globalement sur un calendrier qui permettra d’organiser les discussions sur tous les points à régler pour trouver un accord, y compris la démarche stratégique permettant de construire l’unité de la gauche de gauche et de l’ écologie radicale.
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Jean-Luc Mélenchon, le président du Parti de gauche, proche de Die Linke, a invité dimanche la gauche française à « méditer » les résultats des législaties allemandes, et plus particulièrement le bon score de La Gauche. . « Je forme le voeu que toute la gauche française médite cet enseignement, en particulier le Parti socialiste qui doit renoncer une bonne fois pour toute à ses projets d’alliance à droite », a-t-il annoncé. « L’échec misérable du SPD et la victoire de la droite de Mme Merkel condamnent la stratégie lamentable des sociaux libéraux européens », estime-t-il.
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Les déclarations d’Eric Besson lors de sa conférence de presse du 3 septembre appellent quelques commentaires.
Il assure que « les parents [emprisonnés en CRA] sont libres de choisir d’amener ou pas leur enfants dans un centre de rétention ou de les confier à l’extérieur » et qu’il « ne suffit pas que l’on entre en France, que l’on inscrive son enfant à l’école pour qu’il y ait protection (ndlr: régularisation) des parents ». Arrogance, vulgarité, démagogie, M. Besson a vite appris de ses nouveaux amis. On dirait du Frédéric Lefèbvre !
Sur le fond, son discours oscille entre inconsistance et monstruosité. Il est stupéfiant d’entendre un ministre tenir des propos d’une telle légèreté sur les questions dont il a la charge. Ramener la véritable odyssée qu’est le parcours de nombre d’immigrés à de vagues formules simplistes (« Il ne suffit pas que l’on entre en France ») témoigne d’une inculture inquiétante. Ce sont des vies entières, des enfants, mais aussi un travail, un logement, des années de présence, une famille souvent que le ministre traite avec tant de désinvolture.
La « liberté » qu’accorde M. Besson aux parents de faire enfermer leurs enfants avec eux ou de les « confier à l’extérieur » (à qui ? A l’assistance publique ?) est une imbécillité ou une monstruosité. Probablement les deux. M. Besson s’imagine-t-il que c’est quand la police débarque à 7 h du matin, arrache les enfants du lit, menotte les parents, qu’on a la « liberté » d’abandonner ses enfants ?
En d’autres temps, les possédants, les bien-pensants et les parvenus soupçonnaient les milieux populaires de faire des enfants pour vivre des allocations familiales. M. Besson renouvelle le genre en les accusant d’utiliser leurs enfants pour obtenir des papiers. Le style, c’est l’homme. Il ne suffit pas d’énoncer des platitudes pour justifier des infamies.
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Pour atteindre l’objectif d’un million de signatures à l’ultimatum climatique lancé par le Réseau Action Climat, WWF, Greenpeace, les Amis de la Terre, et d’autres associations pour un accord climatique réussi à Copenhague, nous avons besoin du soutien de tous !
Une fois encore, n’en déplaise aux instituts de sondages et aux analystes politiques, Die Linke obtient un succès historique en Sarre, où Oskar Lafontaine obtient 21,3% et non 16% comme l’annonçaient les sondages et talonne le SPD (24,5) en perte de 6,3%. La CDU perd 13% et obtient 34,5, les verts sont à 5,9%, le FDP 9,2%.
Heiko Maas, tête de liste SPD avait déclaré avant les élections son souhait de faire une coalition avec Die linke et les verts. La leçon du lamentable choix du SPD de refuserl’alliance avec die Linke est restée dans les mémoires. Cette position avait transformé une victoire du SPD, en une défaite cinglantelors desnouvelles élections provoquées par le SPD.
Die Linke engrange deux autres bons résultats, en Thuringe où avec 27,3% (+ 1,3), la Gauche se situe derrière la CDU 31,2%(-12%) et devant le SPD avec 18,5%, FDP 7,6% et verts6,2%. Là encore le SPD va devoir faire alliance avec Die Linke et les Verts, le président de la région devant être issu des rangs de Die Linke.
En Saxe, région ultra conservatrice, la CDU obtient 40,2% (-1%), Die Linke arrive en seconde positon avec20,6% (-3%). Le SPD avec 10,4 précède de peu le FDP 10%, les verts obtiennent 6,4% et le NPD 5,6%.
Les éditorialistes qui soulignaient, au vu des sondages, que la chute du SPD ne profitait pas à Die Linke, se voient apporter un démenti cinglant par les électeurs. Souhaitons qu’ils soient plus prudents pour les élections au Bundestag. Là encore les instituts de sondage donnent Die Linke à 9% ; ils feraient bien de réviser leurs calculs. Die Linke se situera entre 12 et 15% avec un SPD entre 22 et 26%.
La leçon devrait servir : ici aussi, la social-démocratie va de défaite en déroute, l’électorat populaire l’a abandonnée majoritairement et l’électorat des classes moyennes votent soit Linker soit Ecolo. Coller à la mondialisation libérale, aux contre-réformes, en particulier du marché du travail, se paie cash. Dans les faits Schroeder restera comme le chancelier qui aura fait renaître le salariat pauvre en Allemagne grâce aux lois Hartz IV, et s’accroître les inégalités comme jamais depuis les années trente. 20% dela, population allemande est en dessous du seuil de pauvreté !
Une social-démocratie qui fait la politique de la droite ou avec la droite de Merkel : baisse d ’impôts pour les entreprises, gel des salaires, baisse des indemnités de chômage, privatisation des services publics (la Poste, …) n’est plus un parti de gauche.
Il nous semble que la situation allemande devrait nous faire réfléchir, plutôt que de s’intéresser aux primaires, machine à réduire les débats et à privilégier les personnes, qui ne servira que la droite.
Le Parti Socialiste doit se doter d’une économie lui permettant de redevenir un parti de gauche. Ce n’est pas en respectant les critères de Maastricht, politique monétariste, politique des rentiers comme aurait dit Mendès France, et en s’appuyant sur une politique de l’offre (réduire les coûts, fiscalité, cotisations sociales et salaires) que le PS pourra espérer reconquérir les classes populaires,réduire le chômage et les inégalités.
Jean Bachèlerie
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La presse de gauche est une denrée rare. Chacun de nous est frustré par la presse qui distille toutes les mêmes idées, cette pensée unique, desséchée, qui est à la démocratie ce que le « Canada Dry » est au whisky.
Chers camarades, chers amis, dans notre région, nous avons encore un quotidien de gauche : l’Echo, nous devons tous répondre à son appel pour que l’Echo puisse continuer à vivre et à faire vivre le pluralisme, la liberté, la critique.
Le parti de gauche, et le Front de gauche ont besoin de l’Echo, vous avez besoin de l’Echo. Alors répondez à l’appel de l’Echo et faites un don au profit de l’Echo.
Ce don vous fera bénéficier d’une réduction d’impôt. Pour 100 Euros de dons vous bénéficierez d’une réduction de 66 euros.
Lisez et faites lire l’Echo.
Jean Bachèlerie
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Le Front de Gauche lance la campagne des Européennes avec Marie Georges Buffet, Marc Dolez, et Pedro Guerreiro, député européen portugais, Gauche Unie Européenne.
Le Front de Gauche a lancé la campagne des européennes à Tulle le 26 mars avec Marie Georges Buffet, ancien ministre, dirigeante du PCF, Marc Dolez, numéro 2 du Parti de Gauche, député du Nord, et Pedro Guerreiro, député Européen du Portugal, Gauche Unie Européenne et des représentants des mouvements sociaux et associatifs.
C’est devant plus de 350 personnes, que Pascal Bagnarol, secrétaire départemental du PC, a ouvert la soirée, il a rappelé que ce meeting s’inscrit dans la campagne du Front de Gauche lancée le 8 mars dernier devant un Zénith comble, plus de 6500 personnes à Paris. Ce meeting fondateur que les médias ont passé sous silence à l’exception de l’Humanité et FR3, a vu le Front de Gauche, renforcé par la Gauche Unitaire de Christian Piquet du NPA. En février 2005, Marie Georges Buffet avait tenu meeting à Tulle, comme Marc Dolez et Jacques Généreux(PG). Ce nouveau meeting, commun cette fois est sans doute un heureux présage, c’est à vous d’en décider en faisant voter et en votant Front de Gauche le 7 juin.
Le Front de Gauche est une nouvelle force, un creuset destiné à rassembler toutes les femmes et hommes de gauche, tous ceux qui se reconnaissent dans nos valeurs et ont la volonté de conquérir la pouvoir par les élections. Les élections européennes sont la première étape.
Nous comptons sur vous tous rassemblés ici pour faire savoir qu’une nouvelle force existe à gauche, pour rompre le blocus des médias.
Dominique Grador, première adjointe au maire de Tulle, conseillère générale, a rappelé l’histoire de « la gauche et ses racines profondes qui font de notre département, de notre région une terre rouge, une terre de résistance et de luttes.
La première étape fut le front populaire où notre département et notre région avait massivement voté pour les candidats de ce front populaire, dont le souvenir est si cher à l’histoire de notre région. Ce Front populaire qui fut une explosion sociale, où les syndicats, les travailleurs, les salariés se sont mobilisés comme jamais dans l’histoire de notre pays. Ce Front populaire qui grâce à l’action politique des parlementaires et du gouvernement soutenus par le mouvement social a marqué les esprits et chanté la vie du monde du travail avec les 40 heures, les congés payés, un meilleur partage des richesses avec l’augmentation des salaires.
Notre terrelimousine fut un des bastions de la résistance à l’ennemi et à ses supplétifs français : le gouvernement de Vichy et les collaborateurs : milice, agents de la gestapo et autres services soumis à l’ennemi….
Cette volonté de résistance et de lutte est une marque essentielle de notre culture, nous tullistes, corréziens et limousins ne nous résignons jamais, nous refusons l’inacceptable. C’est ainsi que 57% des corréziens, 59% des Limousins, ont rejeté le traité Constitutionnel Européen qui entendait transformer l’Union Européenne en grand marché où régnait la concurrence libre et non faussée, le dumping fiscal et le dumping social.
Le 7 juin vous direz Non au traité de Lisbonne que Sarkozy contrairement à ses promesses n’a pas eu le courage de soumettre aux électeurs. Un traité rejeté par référendum, n’a pas de légétimité si le nouveau traité (de lisbonne)n’est pas approuvé par le peuple. »
Le mouvement social :
Fabienne , agent de la CAF et syndicaliste élue du personnel, a évoqué « les difficultés croissantes de la CAF Corrèze, à remplir son rôle d’aide aux familles touches par la crise, le chômage, la précarité, le retour des travailleurs pauvres. Ces difficultés sont la conséquence des politiques de contre réforme menées par les gouvernements sociaux libéraux et rétrogrades comme celui de Sarkozy, le président des patrons ». Ces contre réformes, c’est la réduction des effectifs : 4 personnes en moins, alors que les dossiers sont de plus en plus nombreux et des budgets réduits. C’est cela la politique sociale de Commission Européenne, approuvée par le Parlement européen.
Xavier, jeune agriculteur installé en GAEC avec ses parents « craint pour l’avenir de l’agriculture dans notre région, avec une Commission Européenne et son relais Sarkozy qui démantèle la Politique Agricole Commune(PAC) au nom du marché et de la concurrence libre et non faussée, au de ce néolibéralisme en faillite. »…Xavier a plaidé »pour une nouvelle PAC dont l’un des piliers doit être l’indépendance alimentaire et le respect de la nature et des hommes, les consommateurs ».
Florence, infirmière au CH de Tulle en psychiatrie, syndicaliste élue du personnel, a témoigné de l’abandon des malades au nom de la rentabilité. C’est-à-dire l’abandon du service public hospitalier pour le soumettre et le céder au secteur privé ».
Maurice Habrias, syndicaliste et retraité de l’EDF, rappelle le démantèlement en cours d’EDF, et a lancé un appel pour redémarrer le chantier de Redenat (station de transfert d’énergie par pompage). Son association soutenue par les syndicats et les signataires de la pétition pour Redenat ont adressé une lettre à Sarkozy lui proposant d’ajouter le chantier de REDENAT à ces milles projets pour sortir de la CRISE. Ce serait le1001 projet » »
Louis Puydebois au nom du Mouvement de la Paix a exprimé la volonté des pacifistes corréziens : « Non à l’OTAN, oui à la Paix, Oui à l’Europe indépendante, Europe de la coopération et de la Paix ».
Jean Chatenet, Cap à gauche, coprésident du Comité de soutien au Front de Gauche a rappelé la nécessité de rassembler aussi les diverses associations qui toutes partagent l’idée que la Gauche doit retrouver le chemin de la conquête du pouvoir, en gagnant la bataille culturelle, en soulignant la faillite du capitalisme moderne, cette mondialisation libérale, qui a poussé le monde dans la crise la plus grave depuis 1929, pour avoir oublié que l’homme ne peut avoir comme idéal de permettre à une poignée d’actionnaires et dirigeants de banques et entreprises multinationales à devenir millionnaire en quelques années au prix du sacrifice des salariés, des agriculteurs, des commerçants et artisans, des petites entreprises.
Rassemblons nous la gauche n’est jamais si forte que lorsqu’elle est unie sur ses idéaux et sa stratégie de conquête électorale. »
Jean Bachèlerie, délégué du PG 19, s’est taillé un franc succès en rappelant pourquoi le Parti de gauche a vu le jour en novembre 2008. « Nous avons besoin, comme le disait le regretté Pierre Bourdieu, après la grande grève de 1995 contre la réforme Juppé des retraites, d’une gauche de gauche, pas d’une gauche de la gauche qui se contente de la protestation en attendant des lendemains meilleurs, pas d’une gauche qui se réfugie au centre pour affirmer ses qualités de gestionnaire et un réalisme de soumission à la mondialisation libérale et à son bras européen la Commission Européenne dirigé par le triste Barroso »…Nous sommes de gauche car nous préférons la solidarité à l’égoïsme, parce que la politique économique doit être soumise aux choix politiques, à la souveraineté populaire. Nous sommes de gauche parce que nous plaçons l’homme au centre de nos préoccupations et non le marché, la concurrence libre et non faussée. Un parti de gauche digne de ce nom ne peut inscrire dans ses valeurs fondamentales le marché. Voilà pourquoi la gauche de gauche doit relever la tête et reconquérir par les élections le pouvoir que les sociaux libéraux ont abandonné à la droite rétrograde. Ça suffit comme ça, le 7, juin être de gauche c’est faire voter et voter Font de Gauche»
Marc Dolez, député du Nord et numéro 2 du Parti de gauche : »Plus que jamais l’urgence est à la résistance sociale. Cette crise exigerait que toutes les forces de gauche qui veulent rompre avec l’idéologie néolibérale prennent leurs responsabilités. C’est ce que le Parti Communiste, Le Parti de gauche et les Unitaires du NPA ont fait avec la construction du Front de Gauche. »… »Le front de gauche est un creuset, où peuvent et doivent se retrouver toutes les forces de Gauche. La porte reste ouverte à toutes les organisations qui veulent nous rejoindre. L’objectif du Front de Gauche reste de rassembler toutes les forces antilibérales. Tous ceux qui ont voté non au TCE, tous ceux qui veulent que la souveraineté populaire qui s’est exprimée lors de ce référendum soit respectée. C’est pourquoi, chers amis, chers camarades du parti socialiste qui avaient voté Non, vous ne pouvez accepter ce déni de démocratie qu’est le vote par le parlement du traité de Lisbonne. Un traité rejeté par le parlement, ne peut être remplacé que par un nouveau traité, ce que n’est pas le traité de Lisbonne, que si le peuple souverain l’accepte par référendum. Le traité de Lisbonne n’a pas été approuvé par tous les peuples européens (l’Irlande doit revoter, d’autres pays ne l’ont pas approuvé) et il n’est pas en vigueur. Camarades socialistes, électeurs socialistes le traité de Lisbonne interdit toute harmonisation fiscale et sociale, toute coopération renforcée, sans l’accord d’une large majorité d’états ! Etre favorable au traité de Lisbonne, c’est vouloir la poursuite des contre réformes économiques et sociales, le démantèlement des services publics, c’est la poursuite des politiques néolibérales qui nous ont provoqué la plus grave crise depuis 1929.votez non au traité de Lisbonne en votant Front de Gauche.
Il y a 5 raisons de voter Front Gauche :
Le traité de Lisbonne n’est pas en vigueur, il n’existe pas encore, il n’a aucune valeur, il est encore temps de dire non :
Voter non traité de Lisbonne en envoyant de nombreux députés Front de gauche au Parlement Européen.
Le parlement Européen est une instance importante, les députés de la Gauche Unie européenne ont pu dénoncer la directive Bolkestein, les nouveaux projets qui réhabilitent le dumping social qu’était la directive Bolkestein, Voter Front de gauche, c’est envoyer des femmes et des hommes qui stopperont les directives antisociales avec l’appui du mouvement social.
Voter pour le Front de Gauche s’est affirmé votre volonté de changement, de changer l’Europe,
Voter front de Gauche c’est changer la France avec le mouvement social, c’est briser l’hégémonie sociale libérale, et c’est dire non à l’OTAN, oui à l’indépendance européenne,
Voter Front de Gauche c’est votez non à Sarkozy, c’est lui dire que ça suffit comme ça, où il respecte enfin le peuple son désir de changer de politique, que le mouvement social uni affirme dans la rue, avec le Front de Gauche dites Non à Sarkozy dans les urnes… »
Marie Georges Buffetfaisant « le lien entre les luttes du mouvement social et la création du Front de Gauche plaidait pour une autre Europe, une Europe qui défend les droits sociaux, en promeut de nouveaux, qui défend les services publics et les soutient pour répondre aux nouveaux besoins ».
Dénonçant l’autisme du Président Sarkozy et ironisant sur le décret censé s’attaquer aux patrons voyous : »C’est le système capitaliste qui est un système voyou ! On peut nous distraire, avec ces 40000 euros par mois, mais le vrai problème c’est avant tout les 1000 euros par mois que touchent les femmes et les hommes de ce pays. Ce que nous proposons c’est une série de mesures qui fassent que les richesses produites par le travail des salariés reviennent aux salariés, d’abord, à l’emploi, et à la recherche au lieu d’aller d’abord aux dividendes, et à la spéculation, permettant l’enrichissement éhonté de moins des dirigeants et gros actionnaires représentant 1/2% de la population !
Marie Georges Buffet se faisait l’avocat d’une Europe sociale respectueuse de la souveraineté populaire, une Europe pacifique, une Europe de la coopération, une Europe indépendante, une Europe rompant avec le néolibéralisme et le social libéralisme en mettant en œuvre un SMIC européen, l’obtention de nouveaux droits pour les salaries, la renationalisation des entreprises relevant du service public, (la Poste, , le secteur de l’énergie, des télécommunications, les communications, les infrastructures,..) en créant un pôle financier public, en annonçant un moratoire sur toutes les directives de dérèglementation, en lançant l’élaboration d’un nouveau traité constitutionnel européen.
Cher(e)s ami(e)s, cher(e)s camarades ce sont toutes ces propositions qui seront portées tout au long de la campagne avec l’ambition de faire élire le plus grand nombre possible de députés du Front de Gauche pour CHANGER l’Europe, Pour CHANGER LA France. »
Front de Gauche 19
Sources : discours, interventions, et l’Echo de la Corrèze et FR3 Limousin.
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Comme vous le savez, le gouvernement a décidé de changer le statut de La poste en Société Anonyme. Le gouvernement a choisi la procédure accélérée pour privatiser La Poste. Les syndicats, les usagers, la plupart des partis politiques n’ont pas été entendus.
TOUT LE MONDE EST CONCERNE
Ce combat n’est pas un combat postalo-postal, mais quand même, cette privatisation va entraîner des mobilités forcées ou licenciements, des milliers et des milliers de suppressions d’emplois qui impacteront durablement l’économie locale.
Les conséquences sur les usagers sont également énormes entre les fermetures des bureaux de poste, une distribution du courrier à domicile remise en cause, des difficultés accrues pour ouvrir un compte postal et Les services, aujourd’hui gratuits, deviendront payants.
C’est devenu un combat sociétal où la place de l’Homme n’a justement plus sa place. Il suffit de regarder autour de nous. C’est devenu le règne du fric.
POUR UNE VOTATION CITOYENNE DU 28 SEPTEMBRE AU 3 OCTOBRE 2009
Bien sur, les détracteurs vous diront que ce n’est pas légal, c’est vrai ; que les personnels sont bien payés, c’est faux ; que ce sont vos impôts qui paient les postiers, c’estfaux ; qu’ils veulent améliorer le service public, c’est faux,
Le comité demande à chaque citoyen majeur de participer à cette votation. Les urnes seront disposées dans les mairies volontaires, devant les bureaux de poste, à la cité administrative, les marchés, les lycées….
La votation, c’est une seule réponse à une question simple, ensuite je vote et je remplis la liste d’émargement.
Le Président de la République a changé les institutions. Cette votation citoyenne doit forcer le gouvernement à organiser un référendum sur l’avenir de La poste.
Selon RTL : « Syndicats, circulez, y a rien à voir »
Publié le 22 septembre 2009 par Grégory Salle sur http://www.acrimed.org
Chaque soir, de 19h15 à 20h, Christophe Hondelatte (parfois remplacé par l’un de ses acolytes) s’entoure d’une brochette de « polémistes » pour « refaire le monde » sur RTL [1]. Pour préciser la mesure de cette ambition dont l’intitulé fait déjà froid dans le dos, le site de la radio annonce le « concept » de l’émission : « une grande liberté de parole et de ton, une pointe d’impertinence, et beaucoup de pertinence ! ».
Le 8 septembre dernier, Jean-Luc Mano, Alain-Gérard Slama, Anne-Sophie Mercier et Ivan Rioufol se partageaient le micro. L’émission se clôt sur le nombre aberrant de suicides chez les salariés de France Télécom dans la période récente. Certes, il n’y a sans doute pas matière à s’étonner que le traitement de cette question sur RTL soit médiocre, voire franchement indigne. Mais on n’en attendait pas tant, c’est-à-dire si peu : non seulement la question est traitée hâtivement dans les toutes dernières minutes, mais elle fait l’objet de commentaires édifiants. Avec une idée fixe et commune : exonérer l’organisation du travail comme facteur causal, pour mieux individualiser et psychologiser le problème, à l’encontre d’un siècle d’héritage sociologique.
Christophe Hondelatte lance ainsi le débat :
« Je voudrais – il nous reste vraiment que quelques minutes – qu’on parle des suicides chez France Télécom : il y a eu 22 suicides depuis janvier 2008, dont 6 suicides depuis mi-juillet sur l’ensemble des personnels France Télécom. Avec un débat qui a quand même fait douter certains syndicats : est-ce qu’on peut faire un usage revendicatif de ces suicides, est-ce que ces suicides ont des explications liées aux conditions de travail, est-ce qu’on peut s’emparer syndicalement, politiquement d’un suicide pour en faire un combat syndical ? Voilà, je vous pose la question, je vous laisse absolument libres d’intervenir dans l’ordre que vous voulez. »
On peut difficilement imaginer une entrée en matière plus biaisée.