Oct 22

Déclaration de la FASE pour la conférence de presse du mercredi 21 octobre 2009

Nous sortons d’un référendum populaire pour la défense de la Poste publique, d’une journée de grève à la SNCF et à « pôle emploi » et que se passe-t-il au plan politique ?

La colère sociale, l’accumulation de déconsidérations qui frappe Sarkozy n’empêchent pas la droite de poursuivre la mise en œuvre de son projet. Pourquoi ? Le PS est discrédité particulièrement dans les milieux populaires et est marqué par ses orientations néolibérales. La population mécontente est composite et ne trouve pas dans la vie politique un assemblage à son image. C’est la grande différence avec la mobilisation réussie au moment du référendum sur le projet de constitution européen en 2005.

Or, aujourd’hui, aucun obstacle ne pourrait expliquer qu’il n’y ait pas un accord entre forces alternatives pour affronter l’échéance électorale à venir.

La FASE apporte une expérience de mélange entre forces sociales et politiques. Le PG et le NPA se disent prêts à lever tout obstacle. Le PC prend le temps nécessaire à sa décision. Toutes sont d’accord pour porter jusqu’au sein des institutions les exigences sociales, écologiques, démocratiques et sur cette base viser à la constitution de majorités. D’autres forces politiques comme les Alternatifs, le PCOF, la Gauche Unitaire manifestent le même état d’esprit et c’est le cas pour la première fois du Forum Social des Quartiers Populaires. Il apparaît que c’est beaucoup de la décision du PCF que dépend l’ouverture d’une nouvelle période politique permettant le prolongement de la colère sociale dans les assemblées régionales ou au contraire le sentiment d’une impasse.

Site de la Fédération pour une Alternative Sociale et Ecologique (FASE)

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Oct 21

Proposition de loi « pour une autre fiscalité écologique »

PARIS, 13 oct 2009 (AFP) – Les parlementaires du Parti de gauche (PG) et la députée « écologiste » Martine Billard (ex-Verts) ont déposé mardi à l’Assemblée et au Sénat une proposition de loi « pour une autre fiscalité écologique », en « rupture avec le productivisme et le consumérisme ».

Cette proposition de loi sera « présentée sous forme d’amendements à différents points du projet de loi fiscal », a précisé Mme Billard lors d’une conférence de presse au côté de l’eurodéputé Jean-Luc Mélenchon, président du PG.

Face à la taxe carbone « injuste socialement et inefficace », les parlementaires (3 députés, un sénateur) proposent l’instauration d’un revenu maximum autorisé et d’un salaire maximal.

« Les très hauts revenus portent un modèle de consommation néfaste pour la planète, un modèle de gaspillage » pendant que « d’autres ont à peine de quoi manger, notamment dans les pays pauvres », a argumenté la députée de Paris.

Ils souhaitent également l’abrogation des niches fiscales anti-écologiques (soutien aux agrocarburants), la mise en place d’incitations fiscales pour la conversion écologique de l’économie et demandent la suppression du « super bonus » sur les voitures électriques.

Actuellement, « pour faire fonctionner 1,5 million de voitures électriques, il faut ouvrir une à deux centrales nucléaires », a argumenté M. Mélenchon qui dénonce également la fermeture de nombreuses gares de fret.

« Il faut diriger l’imaginaire collectif vers des solutions de radicale rupture avec le modèle productiviste », a souligné M. Mélenchon qui assure « dessiner un programme de gouvernement ».

« On ne se fait pas trop d’illusion » sur l’adoption de ce texte par l’Assemblée et le Sénat, a toutefois reconnu Mme Billard, soulignant « l’importance de porter le débat sur ce point ».

Les principales mesures de la proposition de loi

Titre Ier : Revenu maximum autorisé

  • abrogation du « bouclier fiscal »
  • instauration du « Revenu maximum autorisé » (20 fois le revenu médian annuel, soit 352 000 euros) et création de tranches d’imposition assurant la progressivité de l’impôt jusqu’au niveau du Revenu maximum
  • en même temps : salaire maximum légal (20 fois le SMIC ou le minima salarial de branche quand celui-ci est supérieur au SMIC).

Titre II : abrogation de niches fiscales anti-écologiques

  • abrogation des exonérations de taxe intérieure de consommation (TICPE) sur le transport aérien (autre que de tourisme privé, déjà assujetti),
  • abrogation du remboursement d’une fraction de la taxe intérieure de consommation sur le gazole utilisé par certains véhicules routiers
  • abrogation des exonérations en soutien au développement des agrocarburants (abusivement appelés « biocarburants » dans le code des douanes)
  • fin des exonérations de TICPE sur les carburants et combustibles utilisés par le Ministère de la Défense car ils sont tout autant émetteurs de gaz à effet de serre.

Titre III : autres incitations fiscales pour la conversion écologique de l’économie

  • renforcement des exigences du Bonus/Malus sur les véhicules automobiles. Des efforts supplémentaires sont atteignables, vu que les émissions moyennes de véhicules neufs sont passées de 149g de CO2/km à la fin de 2007 à 133g de CO2/km en août 2009.
  • durcissement du Malus annuel pour la détention de voitures individuelles très polluantes, immatriculées à partir de 2010 : abaissement des seuils à 240g pour 2010 ; 230g pour 2011 et 220g pour 2012, en augmentant le montant dû à 250 euros ; instauration d’une première tranche taxable à hauteur de 160 euros annuels, pour des taux d’émission de 160 g de CO2 par kilomètre en 2009, jusqu’à 130g en 2012.
  • durcissement du Malus à l’acquisition de voitures individuelles : passer dès 2010 aux objectifs actuel de 2012, en faisant débuter le malus lors de l’achat à 150g de CO2 par kilomètre; puis accentuation réduction annuelle de 10g jusqu’à 130g pour 2012.
  • resserrement du Bonus d’ici 2012 (seuil à 120g pour 2010, 110g pour 2011 et 100g pour 2012).
  • limitation du bénéfice du Bonus à raison de deux aides par foyer fiscal.
  • suppression du « super bonus » de 5.000 euros lors de l’achat de voitures électriques individuelles qui ne sont aucunement des « voitures propres ».
  • demande de rapport sur la faisabilité d’une taxe carbone kilométrique aux frontières sur les importations comme sur les exportations, afin de réduire les émissions de gaz à effet de serre et de favoriser la relocalisation de l’économie.
  • augmentation sensible des taxes sur les publicités imprimées et prospectus ainsi que sur les spots publicitaires audiovisuels.
  • demande d’un rapport sur la mise en chantier d’une nouvelle taxation générale de la publicité qui reposerait sur deux principes : taxation à la source de la dépense publicitaire des entreprises et taxation nationale de la publicité extérieure (enseignes, panneaux publicitaires) qui pourrait être majorée par les communes.

Titre IV : diverses mesures fiscales permettant le financement de la conversion écologique de l’économie

  • fin du régime de défiscalisation des heures supplémentaires par exonération d’impôt sur le revenu des heures introduite par la loi TEPA d’août 2007
  • fin du crédit d’impôt sur le revenu au titre des intérêts d’emprunts supportés à raison de l’acquisition ou de la construction de l’habitation principale (également loi TEPA)
  • fin de l’exonération de l’impôt de solidarité sur la fortune des placements financiers des personnes physiques qui n’ont pas en France de domicile fiscal
  • fin de la réduction de l’impôt de solidarité sur la fortune en raison du nombre d’enfants du déclarant
  • fin de l’application à la location directe des yachts et autres navires de plaisance du dispositif « Girardin » de réduction d’impôt sur le revenu pour les investissements réalisés dans les départements, territoires et collectivités territoriales d’Outre-mer, avant le 31 décembre 2017
  • prélèvement exceptionnel pour les exercices 2010, 2011 et 2012, sur les bénéfices des sociétés établies en France qui réalisent leur chiffre d’affaires principalement dans le domaine de l’énergie afin de financer l’effort d’investissement public pour la conversion écologique de l’économie.
  • demande de rapport sur la mise en oeuvre d’un droit minimum à l’énergie électrique et à l’eau à travers la gratuité pour une première tranche minime de consommation électrique, appuyé sur une forte taxation progressive des sur-consommations afin d’enrayer le mésusage et le gaspillage.

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Oct 21

Scrutin uninominal à un tour pour les conseillers territoriaux : un coup de force!

Mardi, 20 Octobre 2009 14:04 Jean-Luc Mélenchon

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Communiqué de Jean-Luc Mélenchon
Député européen, Président du Parti de Gauche (PG)

 

Scrutin uninominal à un tour pour les conseillers territoriaux

Ce coup de force est une contre révolution!

Pour la première fois depuis 1789, il y aura en France des personnes élues sans avoir jamais été majoritaires dans un vote. Telle est la contre révolution que vient d’annoncer Nicolas Sarkozy.

Inspiré du modèle anglo-saxon, ce système permet de réserver aux uns le pouvoir tandis que les autres sont cantonnés à jouer des rôles de figuration pour cautionner le système. C’est pourquoi en plus des élus du coup de force siègeront des figurants désignés à la proportionnelle

Pour la gauche ce mode de scrutin est un terrible défi, s’il passe pour les élections territoriales, il finira par passer pour toutes les élections. C’est pourquoi elle doit s’y opposer de toutes ses forces.

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Oct 19

Non au rapprochement Clinique Saint-Germain – Hôpital de Brive !

Avec de l’argent public, on veut construire une clinique sur le site de l’Hôpital !!!

Avec la loi Bachelot qui vient d’être votée, tous les hôpitaux de proximité seront fusionnés en un seul hôpital de territoire. L’objectif est le regroupement des activités de soins avec privatisation de celles qui seraient les plus rentables. L’offre de soin est redistribuée, non pas en fonction des besoins de la population locale mais en fonction de la rentabilité de chaque pathologie, conformément aux exigences des groupes privés. La notion de service public s’efface et les règles de gestion seront celles de toute entreprise marchande. Partout en France où un rapprochement privé/public a été initié, cela s’est fait au détriment du public.

A terme, les malades n’auront plus le choix entre public ou privé, ce sera le choix entre privé et privé.


A BRIVE :

Le projet d’implantation de la Clinique Saint-Germain, clinique privée à but lucratif, ne pourra se faire qu’au détriment de l’Hôpital Public de Brive et mettra en difficulté tous les Hôpitaux du département .

C’est un leurre de penser qu’une mutualisation entre les 2 établissements puisse être envisageable alors que la clinique continuerait de fonctionner de façon indépendante.

IL Y A D’ORES ET DEJÀ RUPTURE DES ENGAGEMENTS MORAUX

Seuls quelques responsables de l’hôpital et de la clinique gèrent ce dossier concernant toute la population. Aucune transparence sur le projet et les mesures financières. Quels enjeux locaux ? Politiques ? Financiers ? Immobiliers ?…… Pour rappel, le bloc opératoire et la maternité sont neufs et appelés à être en partie démolis et reconstruits … rapprochement oblige !!!
Quel sera le devenir des services logistiques et administratifs ? N’en prépare-t-on pas l’externalisation ?

Vous devez savoir que les actionnaires de la Clinique Saint-Germain (clinique dont le plateau technique est obsolète) ont refusé le mariage avec la Clinique des Cèdres pour ne pas s’acquitter d’un droit d’entrée. En définitive, les actionnaires s’en tireraient à bon compte en profitant des deniers publics dans le cadre du plan Hôpital 2012, sans mettre en péril leur patrimoine. La loi Bachelot tombe à point nommé pour légitimer cette mutualisation.

Vous devez savoir que l’état offrira une enveloppe conséquente pour les travaux, dont l’essentiel ira à la clinique, sans oublier qu’une partie des plateaux techniques de l’hôpital seront loués pour une somme dérisoire par la clinique. A ce tarif-là, il ne faudra pas moins d’un siècle pour les remboursements !

L’Hôpital public est votre hôpital : ne laissez pas faire, défendez-le !


Assemblée Générale

Jeudi 22 octobre 2009
13h30 – 15h
Hall du centre hospitalier de Brive la Gaillarde

COORDINATION DE DEFENSE DE L’HÔPITAL PUBLIC DE BRIVE

(Usagers réunis en collectif, élus politiques, médecins, salariés non syndiqués et syndicat CGT)

 

 

 

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Oct 13

Communiqué de presse du Comité national contre la privatisation de la Poste

Le Président ne nous entend pas, faisons plus de bruit.

Après avoir arrêté le décompte à plus de 2,3 millions de votants, le comité national contre la privatisation de La Poste pour un débat public et un référendum sur le service public postal a écrit au président de la République pour lui présenter les résultats et lui demander de prendre la mesure d’une mobilisation historique, révélatrice de l’opposition que provoque le projet de changement de statut de La Poste.
Nous n’avons pas de réponse du président à ce jour, ce qui constitue une marque de mépris vis-à-vis d’un exercice de citoyenneté qui a su trouver sa légitimité et sa crédibilité. Le comité national a donc décidé de continuer à construire la mobilisation sur cette question essentielle du service public postal, en créant les conditions pour amplifier la dynamique créée par la votation du 3 octobre.
La mobilisation contre la privatisation de La Poste continue avec l’interpellation des sénateurs qui examineront le projet de loi dès le 20 octobre en commission et se prononceront sur le sujet du 2 au 6 novembre 2009.
Le comité national décide de lancer une campagne de carte pétition à adresser au Président de la République. Cette carte postale qui sera en ligne sur le site Internet exigera :
– le respect de la votation du 3 octobre,
– le retrait du projet de loi de l’ordre du jour du Sénat et de l’Assemblée Nationale,
– l’ouverture du débat public,
– la tenue d’un référendum sur l’avenir du service public postal.
Le comité national appelle à faire du 31 octobre au 7 novembre une semaine de mobilisation contre la privatisation, pour le développement du service public postal et l’organisation d’un référendum.
Le 31 octobre le comité national appelle à poursuivre les initiatives en cours et notamment à organiser des rassemblements devant les bureaux de Poste associant population, élus et postiers.
Le 2 novembre le comité national décide d’un rassemblement devant le Sénat en présence notamment de représentants des comités locaux et d’élus.
Si la loi est approuvée au sénat et que le gouvernement persistait, le collectif national prévoit d’organiser des manifestations décentralisées le même jour en novembre et met en débat dans les collectifs locaux la perspective d’une montée nationale à Paris en décembre, pour poursuivre la lutte contre le projet de privatisation de La Poste, porté par la légitimité des 2,3 millions de votants qui se sont exprimés sur le sujet et dont il convient de respecter la démarche.

Paris le 13 octobre 2009

Les organisations signataires de l’appel pour La Poste :
CFTC Postes et Télécommunications • Confédération CFTC • Fédération des Activités Postales et des Télécommunications CGT • CGT Finances • CGT Banque de France • Confédération CGT • Confédération Nationale du Travail CNT- PTT • Confédération Paysanne • FO Communication • FNEM FO Fédération nationale de l’énergie et des mines Force Ouvrière • Confédération FO • SUD Crédit Foncier • Fédération SUD PTT • FSU Fédération Syndicale Unitaire • SUD Caisses d’Epargne • Union Syndicale SOLIDAIRES • Fédération CNT-PTT • ACU (Association des communistes unitaires) • Alter Ecolo • Alternative Libertaire • ANECR Association Nationale des Elus Communistes et Républicains • CAP 21 Citoyenneté, Action, Participation pour le 21ème siècle • Club Gauche Avenir • CNCU Coordination Nationale des Collectifs Unitaires pour une Alternative au Libéralisme • Debout la République • Fédération des élu/es Verts et Ecologistes • La Fédération pour une alternative sociale et écologique • Fédération Nationale des Elus Socialistes Républicains • Gauche Unitaire • GUE/NGL Composante française du groupe de la Gauche Unie européenne/Gauche verte Nordique • Les Alternatifs • Les Objecteurs de Croissance • Les Verts • Mouvement de la Jeunesse Communiste • Mouvement des Jeunes Socialistes • MRC Mouvement Républicain et Citoyen • NPA Nouveau Parti Anticapitaliste • PCF Parti Communiste Français • Parti Communiste Ouvrier Français • Parti de Gauche • PRG Parti Radical de Gauche • PS Parti Socialiste • République et Socialisme • Action Consommation • AFOC Association Force Ouvrière des Consommateurs • AITEC Association Internationale de Techniciens, Experts et Chercheurs • Amis de la Confédération paysanne • Confédération Paysanne • AC Agir contre le Chômage • APEIS Association Pour l’Emploi, l’Information, et la Solidarité • ATTAC • CNR Conseil National de la Résistance • Convergence des Collectifs de Défense et de Développement des Services Publics • DAL Droit au Logement • Fondation Copernic • INDECOSA CGT • IPAM Initiatives pour un Autre Monde • Jeunes Laïques et Solidaires • Jeunes Radicaux de Gauche • Marches Européennes • M’PEP Mouvement politique d’éducation populaire • Réseau Européen des Missions Publiques • Résistance Sociale • UFAL Union des Familles Laïques • UNEF Union nationale des Etudiants de France • UNRPA Union Nationale des Retraités et Personnes Agées

Contacts 06 08 64 77 17 – 06 85 76 20 91 – 06 81 15 04 33 – 06 80 35 69 53

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Oct 11

Communiqué de Presse du PG à l’issue de son Bureau National

Unité

Depuis le mois de juin, le Parti de Gauche agit sans relâche pour favoriser l’unité de l’autre gauche avec pour premier objectif de la rassembler au premier tour des élections régionales.
Il a donc contribué activement à la naissance du « groupe de travail » qui réunit, notamment, le NPA, la FASE, les Alternatifs et les membres du Front de Gauche (GU, PCF et PG) dont la deuxième réunion a eu lieu mercredi dernier à son siège. La prochaine réunion du 16 octobre consacrée à la stratégie globale pour le premier et le deuxième tour des élections à partir d’un texte sera un moment important de ce processus. Dans le même temps, le Parti de Gauche renforce la construction du Front de Gauche. Sa proposition de former un comité de liaison permanente pour inscrire cette alliance dans la durée a été acceptée. L’ouverture d’un travail commun pour élaborer une plate forme partagée a également été lancée. Nous espérons nous servir sans attendre de tout ce travail pour en débattre avec les partis de l’autre gauche mais aussi avec les syndicalistes, les acteurs des mouvements sociaux et écologiques.
Dans un souci de clarification, nous jugeons également utile de le confronter publiquement avec le Parti Socialiste et les Verts avant de le faire devant les électeurs au premier tour des élections régionales. Dans ce cadre, le PCF a lancé depuis des semaines l’idée d’ateliers en souhaitant que le Front de Gauche les co-organise. Les échanges entre les membres du Front de Gauche sur cette question ont été publiques, notamment au moment de la Fête de l’Humanité.
Il nous parait aujourd’hui que l’objectif assigné à ces ateliers a évolué positivement : il n’est clairement pas question de travailler à une plate-forme partagée avec le PS ou les Verts. Il s’agit bien de confronter notre projet avec le leur dans le cadre d’un débat démocratique.
Dans ces conditions le Bureau National du Parti de Gauche réuni vendredi a donné son accord pour que le Front de Gauche organise huit ateliers-forums. Le Parti de Gauche souhaite que les partis de l’autre gauche y participent largement. Ainsi pas à pas une alternative de gauche se construit. Elle sera un point d’appui immédiat pour les salariés et pour notre pays.

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Oct 08

APPEL A LA MOBILISATION POUR LES DROITS DES FEMMES LE 17 OCTOBRE

Télécharger le tract

 

A lire aussi sur les les graves menaces qui pèsent sur l’ IVG à l’Hôpital Public

 

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Oct 08

Législatives partielles dans les Yvelines les 11 et 18 octobre

Les 11 et 18 octobre prochains se tiendra une élection législative partielle dans la 12ème circonscription des Yvelines suite à la condamnation de l’ancien député UMP Jacques Masdeu-Arus, pour corruption passive et recel d’abus de biens sociaux. C’est notre camarade François Delapierre, délégué général du Parti de Gauche, qui se présentera avec pour suppléante Tilia Mézières du PCF. C’est sous les couleurs du Front de Gauche que se mène la bataille, avec un « appel à voter » du NPA, contribuant ainsi à faire de cette candidature un bel exemple de rassemblement de l’autre gauche. La campagne est brève mais intense. Les Verts présentent la candidature d’Alain Lipietz, qui avait appelé à voter oui au TCE en 2005, et David Douillet se présente sous les couleurs de l’UMP. S’y ajoutent, entre autres, un candidat PS et un candidat Modem qui gèrent en commun la ville de Poissy. Cette élection prend un relief particulier et l’enjeu dépasse de loin le seul département des Yvelines. Plus que jamais, l’occasion nous est donnée d’oeuvrer pour un Front de Gauche durable dans les urnes comme dans la rue. Ce sont déjà quelques dizaines de camarades de toute la région parisienne qui se sont mobilisés depuis quinze jours pour mener la campagne. Chaque jour il y a plusieurs actions militantes prévues : distribution de tracts sur le marché, à la gare, aux sorties d’usine, dans les boîtes aux lettres, opérations de porte à porte, collages d’affiches…. Il y a aussi un « Front de Gauche Mobile » qui sillonne la circonscription et récupère des militants pour les emmener aux points de rendez-vous. L’accueil partout est très bon, et la campagne se déroule dans l’enthousiasme. Pour suivre de près et soutenir la campagne, rendez-vous sur le site de notre candidat où vous pouvez aussi vous inscrire sur la liste de diffusion : www.francoisdelapierre.fr.

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Oct 07

Face à la crise, le projet alternatif de la gauche est dans l’audace !

(Source : ResPublica n°619)

par Guillaume Desguerriers

Oui, il est possible de le dire : la crise a bon dos ! Elle est le prétexte à tout. Et en cette rentrée, il est même possible de dire qu’elle est opportune tant les décisions et les directions poursuivies par les tenants du néolibéralisme n’ont pas bougé d’un iota !

La casse des services public se poursuit donc et après EDF, GDF, France Télécom, La Poste se profile à son tour dans le collimateur. Le passage en Société Anonyme cotée en bourse est le premier pas vers ce que « les privatiseurs » nomment pudiquement « l’ouverture de capital » ; entendons par là une simple passation de pouvoir et l’irruption de la nécessité de faire des bénéfices pour des actionnaires rentiers. Comment en effet ne pas vouloir se partager ce gâteau, comment ne pas vouloir le rendre « efficace », c’est à dire concrètement « rentable » en terme d’argent (c’est à dire capable d’assurer une rente financière).

Logique du don et du lien contre logique de rente et de pillage

Toute la logique du productivisme se retrouve dans la privatisation, et c’est à travers elle l’affrontement de deux blocs. Pour l’un, le service public est une manière de tisser du lien social, de créer du patrimoine commun, de créer une communauté de destin au sein du Pacte Républicain tel que des penseurs comme Épicure et plus tard Rousseau ont pu nous le proposer. Pour ce bloc, le service public est l’occasion d’une dépense, d’un don, d’une ouverture vers le futur et vers le mieux être (bien entendu, à condition que le service public soit géré en ce sens, et non pas comme une firme privée, ce qui est hélas le cas de La Poste depuis des années… ). Pour l’autre camp, le paradigme bourgeois comprend la totalité du réel. Ce paradigme, l’économisme, n’est rien d’autre que l’impossibilité de concevoir le monde autrement qu’en terme de production, de rapport au travail, de gain d’argent, d’exploitation du monde vivant. Il s’agit donc de rationaliser en termes économiques : c’est à dire en terme de gain d’argent qui est alors le but, la finalité, l’objectif éthique de cette politique, nommée néolibérale. La dépense ne se conçoit que dans l’objectif éthique du gain d’argent, rien d’autre. Une telle conception de la dépense est la signature d’une névrose.

Car de fait, l’économisme dirige bien plus que la seule sphère économique, il est le fondement d’une culture et d’une éthique de vie dont l’activité économique, mais également le rapport à autrui, les conceptions du monde, du corps, du travail, du temps, et même les arts ou les sciences ne sont que des mises en pratique concrètes de son orientation profonde, de sa conception du monde et de l’existence. Dans le paradigme bourgeois, tout, absolument tout, ne peut être pensé en termes autres que de rentabilité, de gain d’argent, de possession, de production, de travail…

Névrose caractérisée, le paradigme bourgeois s’entête dans sa logique propre et la crise actuelle crispe ses défenseurs et les renferme sur eux-même. La Poste, l’hôpital sont aujourd’hui ses cibles. Mais à cela il convient d’ajouter les prises de position de Laurence Pariso qui, à l’université d’été du MEDEF, appelle à « être moderne en terme de retraite » en précisant que, déjà partout en Europe, la capitalisation est une réalité, et qu’il convient de suivre cela comme un exemple ! (à ce compte personne n’aurait jamais été le premier à prendre position contre l’esclavage… ).

Être gros, pour être encore plus gros. Posséder pour posséder davantage. Produire pour produire davantage. Accumuler pour accumuler davantage. Travailler pour travailler davantage. Telle est la logique du paradigme bourgeois qui construit une société à sa mesure. L’économisme est une plaie de l’Humanité. Il borne l’horizon des individus à des finalités veines et fait payer sa logique dévastatrice à des millions d’êtres humains (qu’il pense en esclaves), et même à l’écosystème tout entier.

La crise actuelle est celle d’un système qui s’autodévore

Car il est idiot de croire que la crise ne profite à personne. Nous sommes dans une crise de l’endettement, qui, faute de répartition des richesses, faute de réduction du travail, faute de rompre avec l’exploitation illimitée du monde vivant, se retrouve dans une situation où des millions de personnes sont transformés en individus producteurs-consommateurs pour simplement soutenir la machine de l’ère industrielle : produire, gagner. Mais cette machine produit de l’inégalité (toutes les sociétés basées sur la rente et le taux d’intérêt en produisent… ), et cette inégalité, qui ne peut que croître dans un système rentier, finit par endetter des millions de personnes alors que seuls quelques uns possèdent la quasi totalité de l’argent (par quasi totalité, il faut comprendre qu’ils ne possèdent que des chiffres dans les ordinateurs des banques). La logique de « drainage » qui est celle du paradigme bourgeois conduit les états à s’endetter pour compenser leurs dépenses. Mais auprès de qui empruntent-ils ? Auprès de ceux qui ont déjà drainer la totalité des gains, car seuls ceux-là ont des fonds ! Et de fait, l’endettement des individus produit l’endettement des états, qui endettent encore les individus en tant que citoyens.

Dans cette logique, le sursaut actuel des bourses n’est dû qu’aux prêts des états consentis pour sauver les banques, et en réalité il n’y a ni rebond, ni de changement de logique économique : les banques recapitalisées sont reparties dans la « titrisation », les produits dérivés, le trading et la spéculation (d’où un semblant de regain… qui n’en est pas un). Pour preuve, les énormes provisions constituées par BNP-Parisbas pour rémunérer ses traders, et pressurer les entreprises en leur demandant des taux de rente de 15%, 20%, voire 30% ! Et cela se termine sur le dos des millions d’individus tous « employés du libéralisme », qu’ils soient ouvriers, employés de bureau, cadres pressurés, salariés indépendants, etc.

La nécessité de revoir le logiciel de la gauche

Une des sources du problème est dans la nécessité de revoir les perspectives. Le MEDEF appelle à l’ambition, la gauche doit en avoir aussi. Le gouvernement veut des réformes, la gauche doit en proposer aussi. Car un projet de société n’est pas une question d’immédiateté dans les combats à mener, mais une question de perspectives. Si le combat immédiat est impératif pour endiguer la misère et les douleurs quotidiennes, la projection politique vers le futur est impérative pour montrer la possibilité d’un changement de société, et construire l’action politique en ce sens.

Sans perspectives vers le futur, sans horizon, le combat se résume à un baroud d’honneur face à un rouleau compresseur. Inutile de préciser qu’une telle option décourage les individus, leur fait perdre toute motivation (« à quoi bon se battre si l’espoir de bâtir un autre monde n’est pas là ?! »). Et de fait, la gauche doit proposer un projet réellement alternatif. Car il n’y a plus de place pour l’état providence, et nous allons vers une logique d’affrontement total. Il convient donc d’armer les individus, d’en faire des individus-citoyens capables de défendre ce projet alternatif dans la perspective républicaine.

Vouloir bâtir un autre monde, c’est proposer d’autres rapports au travail, aller vers la réduction du temps consacré à l’activité qui éloigne de soi, et surtout rompre avec le salaire comme fruit du travail individuel au détriment des autres. Il s’agit de rompre avec les passe-temps de la société de consommation qui entretiennent les individus dans l’illusion du plaisir, alors qu’ils ne font que consommer et oublier leur travail (pour mieux y retourner… ). Il s’agit de rompre avec la confusion du tout consommable : car il y a le nécessaire et ce superflu qui ruine des millions d’individus et n’apporte rien d’autre que de la rente pour quelques uns. Il s’agit de rompre avec la fabrication d’individus consommateurs-producteurs, et de fait, il faut en finir avec le PIB comme indicateur politique et avec la sacro-sainte « nécessité de croissance » comme horizon du bonheur social. L’économie au centre de la culture et de l’éthique de notre civilisation : voilà ce qu’il convient d’enterrer. Le rêve des trente glorieuse est en réalité un cauchemar car l’ère industrielle, qui est en crise, se caractérise par la réduction de la totalité du réel à la sphère de l’économie, et il n’y aura donc aucune possibilité d’alternative tant que le logiciel programmatique de la gauche tournera dans ce giron. Travail, individu, temps pour soi, santé, logement, lien social, lien avec l’écosystème, la bonne mesure d’un grand projet politique alternatif est l’audace !

Nous devons être audacieux.

ResPublica, journal du réseau de La Gauche Républicaine, laïque, écologique et sociale

 

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Oct 06

Selon la Fédération pour une Alternative Sociale et Ecologique : Un espoir à construire pour les Régionales

(Source : Lettre d’information n° 14 de la Fédération)

« À la suite de toute une série de rencontres, il apparaît possible de réaliser, pour les prochaines élections régionales, un large accord de forces à la gauche du PS. Nous participerons, lundi 28 septembre, à la première réunion des ateliers de travail sur ce projet : ceux-ci ont vocation à rassembler le PCF, le PG et le NPA, les écologistes opposé-e-s aux gestions libérales et social-libérales, la Fédération pour une Alternative Sociale et Écologique (FASE) et les autres forces de la gauche radicale qui le souhaiteront. Faire exister un cadre unitaire large aura aussi pour effet de rendre possible une ample participation des réseaux militants, associatifs, syndicaux. Nous agissons pour des listes de ce rassemblement, autonomes du PS, au premier tour. Au second tour, sans alliance avec le Modem, des fusions démocratiques seront nécessaires, avec le PS et les Verts pour battre la droite. La participation à un exécutif sera, elle, conditionnée par les possibilités de réaliser des options sociales, écologiques, démocratiques, ce qui exclut également toute participation du Modem. Et, pour une telle démarche stratégique, un accord semble réalisable. La réussite de notre rassemblement créerait un espoir formidable dans les luttes. Donner un cadre de réponses pour faire converger aussi les luttes sociales sur des exigences communes, nous nous y employons. Mais il nous faut saisir la possibilité qui se présente : sachons actualiser des perspectives de dépassement des logiques capitalistes, pour les luttes de l’automne comme pour les élections régionales. Bien des contributions et des ateliers de notre université d’été ont permis de débattre de propositions pour avancer dans cette direction. Nous avons commencé l’année 2009 avec une déclaration unitaire d’organisations de gauche (à lire ICI). Elle prouvait qu’il était possible de converger sur des exigences fortes. Nous tiendrons, évidemment, au courant des avancées des ateliers de travail toutes celles et tous ceux qui participent aux activités de la FASE. Un pas en avant peut être fait en faveur d’une transformation sociale et écologique, dans les luttes, de la rue aux urnes, et pour la prochaine échéance électorale. C’est ce qui permettra de désavouer Sarkozy tout en affirmant une véritable alternative, qui suppose une alliance durable. »

FASE : Fédération pour une Alternative Sociale et Ecologique

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